Plus de 161 000 personnes demandent au gouvernement grec de mettre fin à la maltraitance des ânes et des mules à Santorin
Les révélations de PETA ont montré que des ânes et des mules sont toujours battus et exploités comme « taxis » sur l’île grecque de Santorin. Aujourd’hui, plus de 161 000 sympathisants de PETA et de nos affiliées demandent au ministre grec du Développement rural et de l’Alimentation d’interdire immédiatement ces cruelles balades.
Le tourisme en provenance d’Australie, d’Allemagne, de France, du Royaume-Uni et d’ailleurs alimente l’économie de Santorin. PETA Allemagne a transmis notre appel à l’ambassade de Grèce à Berlin.
Les manifestants soulignent que la crise de la COVID-19 a fait beaucoup de dégâts à la Grèce, qui dépend du tourisme, mais offre aussi la possibilité d’un changement positif : si le pays ne veut pas être considéré comme une destination de vacances qui piétine le bien-être animal et profite de la cruauté envers les animaux, le gouvernement doit agir de manière responsable. Il doit interdire ces balades cruelles et permettre aux ânes et aux mules de maintenir une « distanciation sociale » avec les touristes pour toujours, dans des refuges pour animaux.
Alors que les touristes reviennent en Grèce, il est désolant que de doux ânes et mules soient encore fouettés et obligés de porter de lourdes charges jour après jour sous le soleil brûlant.
Les enquêtes publiées par PETA montrent que de nombreux animaux trébuchent – souvent après avoir été battus à coups de bâton par un gardien – mettant en danger les touristes qui se trouvent à proximité et qui se déplacent à pied. Les témoins de PETA Allemagne ont souvent dû esquiver des ânes et des mules non supervisés afin d’éviter de se blesser, et un homme a même dû sauter sur un mur pour se mettre à l’abri des animaux en difficulté. Une enquête récente montre également un mépris flagrant des lois de 2018 sur la restriction du poids, malgré les recommandations des vétérinaires selon lesquelles les ânes ne doivent pas porter plus de 20 % de leur propre poids corporel. Lorsqu’ils ne sont pas contraints de porter de lourdes charges sur leur dos, les animaux sont souvent attachés au soleil brûlant sans avoir accès ni à l’eau ni à l’ombre.
Vous pouvez nous aider
Joignez-vous à PETA et à 161 000 autres personnes compatissantes pour envoyer un message au ministre grec du Développement rural.
Il est inacceptable que, malgré des années de plaidoyers des défenseurs des animaux, un pays européen autorise encore ces mauvais traitements flagrants à l’égard des animaux. Il est temps que le gouvernement grec mette en place une nouvelle législation interdisant les balades à dos d’âne et de mule à Santorin. C’est la seule façon d’éviter que les animaux ne souffrent.