PETA propose de financer la reconversion professionnelle des éleveurs de visons en producteurs de fromages végans
Le 12 novembre 2020
PETA propose de financer la reconversion professionnelle des éleveurs de visons en producteurs de fromages végans
L’association souligne l’urgence de faire fermer les élevages producteurs de fourrure au vu du danger de propagation et de mutation du nouveau coronavirus
Paris – Dans un contexte sanitaire grave, PETA propose de financer la reconversion professionnelle des employés des quatre élevages de visons encore en activité en France, pour que ces lieux dangereux puissent fermer bien avant 2025. Après que les autorités danoises aient annoncé qu’une souche mutée du virus avait été transmise de visons dans un élevage producteur de fourrure à 12 humains, menaçant ainsi l’efficacité d’un futur vaccin, PETA a écrit à la Fédération française des métiers de la fourrure pour leur faire une offre passible de sauver des vies. L’association s’engage à aider financièrement les éleveurs de visons à se reconvertir vers une profession non violente et qui ne met pas la santé publique en danger, la confection de fromages végans, par exemple, à condition qu’ils fassent immédiatement fermer leurs élevages.
« La menace d’une mutation du virus transmise à l’humain à partir de visons élevés pour leur fourrure doit nous faire voir l’urgence de la situation : nous ne pouvons pas attendre cinq longues années pour faire fermer ces lieux cruels et dangereux », déclare Marie-Morgane Jeanneau, porte-parole de PETA. « Afin d’éviter l’émergence, en France, d’un risque de cette gravité, PETA se propose d’aider à reconvertir les employés des élevages de visons dès maintenant vers des métiers sans cruauté ni potentiel pandémique. »
En Espagne, en Italie, aux États-Unis, aux Pays-Bas et au Danemark, des élevages sont devenus des foyers de COVID-19, poussant le Parlement néerlandais à voter la fermeture anticipée de ses dernières fermes à fourrure, qui devaient fermer leurs portes en 2024, et le Danemark à abattre plus de deux millions de visons.
PETA, dont la devise dit notamment que « les animaux ne nous appartiennent pas et [que] nous n’avons pas à les utiliser pour nos vêtements » souligne qu’en plus de poser un grave risque sanitaire, la production de fourrure est des plus cruelles. Des enquêtes portant sur les élevages de visons en France et d’autres élevages d’animaux pour la fourrure ont montré des animaux malades, souffrant de plaies ouvertes purulentes et sanglantes et parfois confinés avec les cadavres en décomposition de leurs congénères. Après quelques mois de ce calvaire, les animaux sont abattus de manière terrifiante et violente : par gazage ou électrocution, notamment. Pour plus d’information, rendez-vous sur PETAFrance.com.
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