Journée mondiale des singes : 114 884 personnes défendent les singes du plus grand laboratoire de recherche sur les primates d’Europe
Aujourd’hui est la Journée mondiale des singes, mais ceux du Centre biomédical de recherche sur les primates (BPRC) de Rijswijk, aux Pays-Bas, n’ont rien à célébrer.
Dans le plus grand laboratoire et centre d’élevage de primates d’Europe, environ 1 500 singes sont utilisés pour l’élevage et beaucoup font l’objet d’expériences. Les macaques et ouistitis, des animaux sociaux et très intelligents, qui, dans leur habitat naturel, explorent et parcourent de vastes prairies et des forêts luxuriantes, sont souvent rasés, grossièrement tatoués, exposés aux dommages causés par les médicaments, placés dans des cages de contention et infectés par des maladies invalidantes, et peuvent être tués sous les yeux de leurs compagnons.
Vice
En cette Journée mondiale des singes, plus de 110 000 personnes compatissantes se sont jointes à PETA et à nos affiliées internationales pour demander au gouvernement néerlandais de prendre des mesures rapides et décisives afin d’épargner aux primates sensibles et intelligents d’immenses souffrances au BPRC.
Les membres du Parlement qui ont reçu la pétition et ses signatures lors de la remise numérique d’aujourd’hui, ont approuvé de tout cœur la pétition et ont promis d’en discuter avec les ministres lors de la prochaine réunion parlementaire sur l’expérimentation animale.
Les preuves de l’échec retentissant des expériences sur les animaux continuent de s’accumuler. Les scientifiques du monde entier s’accordent à dire que les données obtenues en empoisonnant délibérément des singes, en leur infligeant des lésions cérébrales ou en leur induisant des maladies infectieuses ne peuvent pas être transposées facilement à l’humain.
Il n’est donc pas surprenant que le marché de la technologie in vitro adaptée à l’être humain et destinée à la recherche biomédicale et aux tests de sécurité et d’efficacité des produits chimiques et des médicaments connaisse une croissance rapide. Si le BPRC et le gouvernement néerlandais, qui finance le centre, veulent garder une longueur d’avance en matière de découvertes biomédicales, ils doivent abandonner les expériences sur les animaux, peu fiables, au profit de méthodes supérieures ne faisant pas appel aux animaux.
PETA loue le gouvernement néerlandais pour son ambition de devenir un leader mondial de la science sans animaux, mais tant que les singes continueront à endurer un cauchemar vivant au BPRC, cet objectif ne sera jamais atteint.
Dans notre pétition, nous demandons au gouvernement de prendre les mesures suivantes :
- Assister le BPRC dans l’élaboration d’un plan visant à mettre fin à l’élevage et à l’utilisation de primates dans les expériences et à transférer les animaux dans des sanctuaires réputés dès que possible
- Demander au BPRC de rendre compte régulièrement et de manière transparente des progrès réalisés pour mettre fin à l’expérimentation animale et à l’élevage
- Élaborer un plan pour mettre fin à l’utilisation de tous les primates dans les expériences menées aux Pays-Bas
- Augmenter le financement pour le développement de méthodes de recherche non animales
Les espèces de primates les plus couramment utilisées dans les laboratoires du monde entier comprennent les macaques rhésus, les macaques crabiers, les ouistitis, les babouins et les singes écureuils. Dans leur habitat naturel, ces singes peuvent parcourir des kilomètres à la recherche d’aliments variés, socialiser avec leur famille et leurs amis et s’adonner à diverses autres activités, comme l’escalade, la nage et les soins aux petits.
Dans les laboratoires du monde entier, ils peuvent être enfermés individuellement, empêchés de se livrer à l’interaction sociale dont ils ont si désespérément besoin pour s’épanouir, et privés de tout véritable contrôle sur leur vie.
Nous devons nous éloigner de toutes les expériences utilisant des singes ou d’autres animaux. Il est temps de passer à un accord sur la modernisation de la recherche !
Le Research Modernisation Deal de PETA définit une stratégie pour remplacer l’utilisation des animaux dans la recherche biomédicale et les tests réglementaires. En investissant davantage dans des méthodes sans animaux, les scientifiques européens pourraient mettre au point de meilleurs traitements pour les maladies humaines ainsi que des méthodes plus fiables pour l’évaluation de la toxicité. Et, surtout, cela contribuerait à mettre fin à la souffrance presque inimaginable de millions de souris, de rats, de chiens, de primates, de lapins, de poissons, de singes et d’autres animaux.
Merci de signer notre pétition appelant les responsables européens à mettre en œuvre une politique exigeant la fin de l’expérimentation animale et fournissant une stratégie et un calendrier clairs pour atteindre cet objectif.