3 bonnes raisons pour lesquelles tout musulman devrait manger végan durant le ramadan
Pour les musulmans, le mois de ramadan est le mois le plus sacré de l’année. C’est une période de discipline spirituelle, de prière et d’étude du Coran, et de charité et de générosité accrues.
Mais rien ne pourrait être plus contraire aux enseignements de l’Islam, qui appelle tous les musulmans à respecter les animaux, l’environnement et la santé humaine, que les élevages industriels cruels et polluants d’aujourd’hui et les aliments dangereux qu’ils produisent. Pour les personnes de toutes confessions (ou sans confession), un moyen efficace d’intégrer la paix dans leur pratique quotidienne consiste à adopter un régime alimentaire non violent.
Vous pouvez alors dormir la conscience tranquille en sachant que non seulement aucun animal n’a souffert pour votre dîner, mais aussi que vous avez bien agi pour votre santé, l’environnement, et pour l’humanité.
Préserver sa santé
Selon un hadith authentique rapporté par Ibnoû Mâja, le Prophète disait : « Demandez à Dieu de vous préserver dans votre santé, car l’être humain ne peut certes jouir de meilleur bienfait. »
Manger de la viande ne fait pas seulement du mal aux animaux, mais également à vous-même ! Les autorités de santé telles que la British Medical Association confirment que les végétariens souffrent moins d’obésité, de maladies cardiovasculaires et d’hypertension. Une alimentation végane bien menée diminue le taux de cholestérol et également les risques de développer certains cancers, tels que ceux du colon, du sein ou de la prostate, certaines allergies et le diabète. Au contraire, plusieurs études ont rapporté que les personnes qui mangent végan ont tendance à consommer plus de fibres, d’antioxydants, de potassium, de magnésium, de folate et de vitamines A, C et E.
Sauver des vies
« Toutes les créatures sur terre, et tous les oiseaux qui volent avec des ailes, sont des communautés comme vous. […] Auprès de leur Seigneur, toutes ces créatures seront convoquées. » – Sourate 6 verset 38
Les industries de la viande et de la pêche sont de très loin les plus grandes tueuses d’animaux au monde. Elles sont responsables de l’impitoyable cruauté que subissent des moutons, vaches, poulets, canards et autres animaux qui souffrent chaque minute de leur courte vie dans les élevages, et de la mise à mort violente des animaux marins. Le schéma est le même pour tous les animaux élevés pour leur chair : les femelles sont inséminées de force à plusieurs reprises, leurs bébés leur sont arrachés, les animaux sont mutilés, enfermés dans des conditions insalubres et des environnements surpeuplés, entraînant de nombreux problèmes de santé. Puis, alors qu’ils ne sont généralement âgés que de quelques mois, ils subissent un voyage stressant et terrifiant vers l’abattoir, où certains sont tués alors qu’ils sont encore conscients.
Les animaux d’élevage ne meurent (quasiment) jamais de sous-nutrition, pourtant 10 000 enfants meurent de faim chaque jour dans le monde. Selon les Nations unies, 854 millions de personnes sont sous-alimentées, et la hausse des prix risque de faire basculer 100 millions de personnes supplémentaires dans la pauvreté et la faim. Mais les céréales cultivées qui pourrait servir à les nourrir sont exportées et utilisées pour engraisser les animaux élevés pour leur chair, faisant augmenter les prix des denrées et ayant un impact négatif sur la sécurité alimentaire des humains les plus pauvres de la planète. Nous produisons actuellement assez d’aliments pour nourrir 10 milliards d’êtres humains, soit la population mondiale estimée pour la fin du siècle – mais pour cela, nous devons cesser d’élever des milliards d’animaux pour notre consommation.
Protéger l’environnement
« La création des cieux et de la terre est plus grande que la création de l’être humain. » – Sourate 40 verset 57
Selon l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture, l’élevage est responsable de 14,5 % des émissions des gaz à effet de serre. En plus de contribuer directement au changement climatique, l’élevage est aussi responsable de la pollution des eaux et des sols et de la déforestation. C’est particulièrement le cas en Amazonie où des centaines de milliers d’hectares de forêt sont rasés chaque année pour installer des élevages bovins et cultiver du soja qui servira à l’alimentation animale, dans le pays ou exporté à l’international, comme en France. L’élevage est de loin le secteur qui exploite la plus grande surface terrestre : environ 70 % des terres agricoles du monde entier sont utilisés pour le pâturage ou la production d’aliments destinés aux animaux d’élevage.
La pêche quant à elle fait des ravages dans les mers et les océans, détruisant et tuant tous les animaux marins sans distinction et leurs environnements. De gigantesques chalutiers munis de filets de la taille d’un terrain de football raclent tout sur leur passage et détruisent les coraux, la flore des fonds marins, mais aussi les oursins, les dauphins, les crabes, les tortues et les phoques. Parce que les humains déciment les océans de milliards de poissons chaque année, les populations chutent de façon drastique et de nombreuses espèces sont proches de l’extinction.
L’alimentation végane au contraire émet 2,5 fois moins de gaz à effet de serre et permet de réduire votre empreinte environnementale. Selon une étude publiée dans The American Journal of Clinical Nutrition, le régime alimentaire d’un mangeur de viande requiert 17 fois plus de terre, 14 fois plus d’eau et 10 fois plus d’énergie que celui d’un végétarien.
La bonté passe par l’assiette
Pour toutes ces raisons primordiales, l’alimentation végane est la seule qui permette de réellement faire preuve de compassion et de respect envers les animaux, les humains, l’environnement, et son propre corps. Commandez notre « Guide du végan en herbe » gratuit pour des conseils sur l’alimentation végane et explorez Internet à la recherche d’idées de recettes véganes pour l’iftar.