Le film « Gunda » est une « histoire d’amour » à ne pas manquer
Produit par Joaquin Phoenix, la « Personnalité de l’année 2019 » de PETA, et réalisé par Victor Kossakovsky, un ami des animaux, le film Gunda, lauréat de l’Oscat de PETA, a été qualifié d’« envoûtant ». Mais selon les propres mots de son réalisateur, Gunda est « une histoire d’amour ». Le film raconte les histoires intimes d’une mère cochon et de ses porcelets, d’une famille de vaches et de quelques poulets qui sont tous élevés pour être tués et mangés.
Nous pouvons tous nous représenter des bébés cochons tétant frénétiquement les mamelles de leur mère, mais Gunda va plus loin et peint avec art une scène détaillée qui nous permet de ressentir ce que c’est que d’être une mère cochon. Ce film magnifique et finalement tragique nous oblige à ranger nos téléphones et à calmer nos cerveaux hyper-stimulés car cette histoire puissante se déroule à son propre rythme.
De quoi parle Gunda ?
Le documentaire suit une truie nommée Gunda qui donne naissance à ses porcelets et les élève. Ce récit est entrecoupé d’images de poulets faisant des pas prudents dans l’herbe et de vaches travaillant par équipe de deux pour éloigner les mouches. L’un des poulets n’est pas découragé par le fait de n’avoir qu’une seule patte, les jeunes cochons attrapent avec curiosité la pluie qui tombe dans leur bouche et les vaches sautent de joie. Vous n’avez certainement jamais approché ces animaux de manière aussi intime. L’usage des mots, de la musique et même des couleurs n’aurait fait que dénaturer l’histoire, ils ont donc été laissés de côté, car l’expérience brute du mode de vie différent de ces autres êtres vous submerge.
Les spectateurs voient les petits bébés de Gunda devenir des jeunes qui jouent les uns avec les autres, suivent leur mère partout et apprennent à se débrouiller – puis le premier vrai signe de présence humaine apparaît…
Regardez la bande-annonce du film dès maintenant, et rendez-vous dans les salles de cinéma à sa sortie pour savoir comment il se termine.
Ce que l’on peut retenir du visionnage de Gunda
Les animaux élevés pour l’alimentation sont traités comme de simples marchandises jetables dans les industries de la viande, des œufs et des produits laitiers. Dès qu’ils sont jugés rentables – sans tenir compte de leur personnalité, de leurs amitiés et de leurs familles – ils sont abattus et les parties de leurs corps sont vendus dans les supermarchés.
© Jo-Anne McArthur / We Animals
Le film renforce ce que de nombreuses personnes bienveillantes savent déjà depuis longtemps : les animaux sont des êtres sensibles qui aiment leur famille et leurs amis, ressentent la douleur – tant émotionnelle que physique – et veulent vivre sans souffrir.
N’oubliez-pas : environ 80 % des animaux tués pour l’alimentation en France aujourd’hui sont élevés dans des exploitations intensives, surpeuplées et hautement industrialisées. Ils ne vivent pas dans des environnements comme celui présenté dans Gunda – et surtout pas les cochons, dont 95 % sont élevés sur caillebotis en bâtiments. Au contraire, ils passent toute leur existence dans des endroits sombres, sales et exigus. Bien qu’ils éprouvent les mêmes émotions que les chiens et les chats avec lesquels nous partageons affectueusement nos foyers, les animaux utilisés pour l’alimentation sont régulièrement confinés dans des cages en batterie, des clapiers ou des cages de mise bas et de gestation. Mais comme le montre Gunda, il n’existe pas d’élevage éthique des animaux destinés à l’alimentation.
Regardez Gunda avec vos amis et votre famille
Regardez le film et aidez d’autres personnes à faire le lien : les animaux sont des individus qui existent pour leurs propres raisons ; leurs vies ne nous appartiennent pas, et nous ne devons en disposer pour les utiliser comme nourriture.
Décidez dès aujourd’hui de changer votre alimentation afin que plus aucun animal ne soit envoyé à l’abattoir pour votre repas :