Journée mondiale de l’océan : PETA demande un menu végan au ministère de la Mer
Pour la Journée mondiale de l’océan, PETA a écrit à la ministre de la Mer afin de l’alerter sur « la souffrance des animaux marins et l’impact dévastateur de l’industrie de la pêche sur nos océans » et lui demander d’adopter un menu 100 % végan au sein du ministère de la Mer.
Si la ministre accepte de veiller à ce que soient uniquement servis des repas sans poisson et sans autres produits animaux, PETA propose d’envoyer au ministère en guise de remerciement un délicieux assortiment de « produits de la mer » végans, dont du saumon végétal, du simili-thon, du « poisson » pané, et des scampis et crevettes végétales.
La pêche est un braconnage massif des océans
Les océans se meurent, littéralement, et la pêche est de loin la première responsable. Chaque jour, il y a assez de filets de pêche jetés en mer pour faire le tour de la Terre 500 fois, et selon les données les plus récentes de l’organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture, 60 % des populations de poissons sont exploités au niveau « maximal », et 34 % sont « surexploités ». Si nous continuons ainsi, les océans seront vides d’ici 2050.
Le film Seaspiracy sorti en mars dernier a enquêté sur les ravages infligés par les humains aux espèces marines et révélé certains des secrets les plus dérangeants de l’industrie de la pêche. Si vous n’aviez qu’un film à regarder cette semaine, ce devrait être celui-ci.
Les poissons aussi peuvent ressentir la douleur
En plus des conséquences de la pêche sur l’environnement marin, ce commerce consiste avant tout à la mise à mort massive d’êtres que l’on sait aujourd’hui sensibles, intelligents, affectueux et attentionnés envers leurs congénères. Les scientifiques les plus reconnus s’accordent sur le fait que les poissons ressentent la douleur et il est extrêmement urgent d’agir pour leur accorder une politique de protection face à la souffrance qu’ils endurent lorsqu’on les arrache aux fonds marins.
Cependant, on estime que les humains tuent plus de mille milliards d’animaux marins chaque année pour l’alimentation. Malgré le fait que ces animaux aient des systèmes nerveux similaires aux nôtres, on leur fait subir une souffrance atroce, écrasés dans des filets, cruellement hameçonnés ou livrés à une lente suffocation et à l’agonie sur les ponts des bateaux de pêche.
Nous n’avons qu’une vision très parcellaire du monde marin et de ses habitants, mais une chose est certaine : notre mode de consommation irresponsable nuit à ce précieux milieu et il est grand temps d’agir en conséquence.
La survie des océans commence dans nos assiettes
Nous savons aujourd’hui que l’être humain n’a pas besoin de manger des animaux pour être en parfaite santé : la position de l’Académie de nutrition et de diététique est que l’alimentation végétalienne bien planifiée est saine, adéquate sur le plan nutritionnel et peut être bénéfique pour la prévention et le traitement de certaines maladies. Au contraire, les poissons et autres animaux marins sont aujourd’hui saturés de polluants chimiques, de métaux lourds et de matières plastiques qui envahissent leur environnement et présentent des risques pour la consommation humaine.
Nous encourageons les personnes qui se soucient des animaux et des océans à cesser de participer à la destruction massive de nos océans en ne consommant jamais de poissons ni d’autres animaux marins et en adoptant une alimentation végane, la plus respectueuse de l’environnement et des animaux.
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