Une militante narbonnaise « plumée à vif » pour dénoncer la cruauté du duvet à la Paris Fashion Week
Une militante narbonnaise « plumée à vif » pour dénoncer la cruauté du duvet à la Paris Fashion Week
Iris était l’une de trois membres de PETA en masques d’oiseaux et couvertes de « sang », protestant devant l’Opéra Garnier pour demander la fin de l’exploitation animale pour la mode
Narbonne – En ce premier jour de la Semaine de la mode, Iris Douzet était l’une de trois « oiseaux » de PETA se tenant devant l’Opéra Garnier pour appeler la Paris Fashion Week à contribuer à l’envol de la mode durable et sans cruauté en éliminant plumes duvet et autres matières animales des défilés. En compagnie de deux autres militantes, la narbonnaise de 32 ans ne portait guère plus que des « plumes » et des traces ensanglantées du plumage à vif violent que subissent des êtres sensibles pour la production de duvet – action menée en réponse à la forte présence de plumes sur les podiums dernièrement. Les activistes ont brandi des pancartes où l’on pouvait lire « Plumes arrachées, peaux à vif », « Laissons leurs plumes aux oiseaux » et « Paris Fashion Week : Go Vegan! ».
Des photos de l’action sont disponibles ici, ici, ici, ici, ici et ici. [crédit photo Michel Pourny]
« J’ai tenu à protester aujourd’hui, car la production de plumes et de duvet, pour laquelle des oiseaux sont plumés à vif ou abattus dans des conditions abominables après toute une vie de souffrance, est tout aussi cruelle que celle de la fourrure » déclare Iris Douzet. « La mode devrait rimer avec élégance et beauté, et non être synonyme de torture. Nous ‘oiseaux ensanglantés’ braquons les projecteurs sur une souffrance dont on parle trop peu et met la Paris Fashion Week au défi de ne présenter que des collections sans cruauté. »
PETA, dont la devise dit notamment que « les animaux ne nous appartiennent pas et [que] nous n’avons pas à les utiliser pour nos vêtements », a diffusé une enquête montrant que dans des élevages en Chine (d’où provient 80 % du duvet et des plumes utilisés dans le monde), des ouvriers se tenaient sur les ailes et nuques délicates des oies afin de les empêcher de se débattre pendant qu’ils leur arrachaient les plumes par poignées. Les oiseaux finissaient la peau à vif et ensanglantée.
Des alternatives éthiques, légères et chaudes – fabriquées à partir de matières recyclées, qui, contrairement au duvet, n’accumulent pas la poussière et la moisissure et gardent leur qualité isolante même lorsqu’elles sont humidifiées – sont disponibles tout comme il existe aujourd’hui des cuirs de pomme et de champignon, de la soie de soja et de la laine végane, et il est temps que la Paris Fashion Week s’engage à les privilégier.
Iris est disponible pour un entretien afin d’expliquer ce qui l’a poussée à prendre part à cette action. Pour plus d’informations, rendez-vous sur PETAFrance.com ou suivez les dernières actualités de l’association sur Facebook, Twitter ou Instagram.
Contact :
Anissa Putois ; [email protected]
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