Une centaine de « crocodiles » interpellent Hermès lors d’une immense manifestation à Paris

Une centaine de « crocodiles » interpellent Hermès lors d’une immense manifestation à Paris

Après la diffusion d’une nouvelle enquête choc, un rassemblement solennel place de la République demande la fin des peaux exotiques chez la maison de luxe

Paris – Coïncidant avec le défilé Hermès lors de la Semaine de la mode parisienne, une centaine de militants participant à la Marche contre la fourrure et l’exploitation des animaux pour leur peau ont arboré des masques de crocodiles et des panneaux « STOP » et ont brandi une grande bannière où l’on pouvait lire « Crocodiles tabassés et mutilés pour des accessoires Hermès : STOP À LA TORTURE ! » Ils ont également respecté une minute de silence pour les êtres sensibles torturés et violemment tués pour que leurs peaux finissent en article de luxe. Le vidéaste et humoriste Jeremstar s’est joint à l’action PETA.

L’action fait suite à la diffusion d’une nouvelle enquête de l’association australienne Kindness Project, tournée dans des élevages intensifs appartenant à Hermès, dans laquelle on voit des crocodiles confinés, mutilés et poignardés avec un tournevis.

Des photos de l’action sont disponibles ici, ici, ici, ici et ici.

« Nous nous rassemblons aujourd’hui pour exprimer à Hermès l’opposition massive qu’il y a à son utilisation continue de peaux obtenues au prix d’atroces souffrances, » déclare Iris Douzet, porte-parole de PETA France. « Il est plus que temps que la marque mette la cruauté au placard et fasse la transition – comme tant de créateurs l’ont déjà fait – vers des matières innovantes, éthiques et durables pour lesquelles personne n’est mort dans l’agonie et la terreur. »

PETA, dont la devise dit notamment que « les animaux ne nous appartiennent pas et [que] nous n’avons pas à les utiliser pour nos vêtements », rappelle qu’il faut les peaux de trois crocodiles pour confectionner un sac à main Hermès, et que chaque article en cuir exotique provient d’un animal intelligent et sensible qui a été tenu captif durant toute une vie de misère et a subi des souffrances inimaginables avant d’être violemment abattu. Des experts en faune sauvage avertissent également que l’utilisation de peaux d’animaux comme les crocodiles par l’industrie de la mode augmente le risque que des virus dangereux se propagent aux humains.

Pour plus d’informations, rendez-vous sur PETAFrance.com ou suivez les dernières actualités de l’association sur Facebook, Twitter ou Instagram.

Contact :

Anissa Putois ; [email protected]

 

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