Après Strasbourg, Grenoble annonce s’engager contre la barbarie du foie gras
Après Strasbourg, Grenoble annonce s’engager contre la barbarie du foie gras
La capitale verte européenne 2022 a confirmé à son tour auprès de PETA ne plus servir de foie gras lors de réceptions officielles et dans les cantines scolaires
Grenoble – Les bonnes nouvelles s’enchaînent pour les palmipèdes en cette fin d’année : après Villeurbanne et Strasbourg, c’est au tour de la mairie de Grenoble de s’engager contre la souffrance animale en bannissant le foie gras des réceptions officielles. Contactée par PETA à ce sujet, Sandra Krief, Conseillère municipale déléguée à la Condition Animale nous a affirmé « qu’à Grenoble nous ne servons pas de foie gras lors des réceptions officielles et dans les cantines scolaires. »
Dans le courrier envoyé par l’association, PETA rappelait à l’équipe municipale de la Capitale Verte européenne 2022 qu’un tel engagement représenterait « un grand changement en ce qui concerne la cause animale, ce produit étant l’un des symboles de la cruauté infligée aux oiseaux en France. »
« Un grand bravo pour cette décision louable, qui permettra d’épargner aux oies et canards les pratiques cruelles que leur réserve l’industrie du foie gras, » explique Iris Douzet, porte-parole de PETA France. « Nous remercions vivement la ville de Grenoble pour cette belle prise de position contre un produit cruel qui n’a sa place ni lors d’événements municipaux, ni à la table des fêtes. »
PETA, dont la devise dit notamment que « les animaux ne nous appartiennent pas et [que] nous n’avons pas à les utiliser pour notre nourriture », rappelle que la cruauté est inhérente à la production de foie gras. Des oies et des canards passent les dernières semaines de leur vie à être gavés : des éleveurs enfoncent de longs tubes en métal le long de leur gorge afin de déverser directement dans leur estomac une telle quantité de céréales que leurs foies deviennent malades et gonflent jusqu’à 10 fois leur taille normale. Le gavage est si cruel – rendant les oiseaux affaiblis et peinant à respirer, leurs poumons comprimés par leur foie distendu – que de nombreux pays l’interdisent, et l’Union européenne s’est opposée à cette pratique dès 1998 par une directive.
Pour remercier Grenoble de cette décision, PETA fait parvenir à la mairie de délicieux faux gras français pour lesquels aucun individu innocent n’a eu à souffrir. En effet, notre pays met résolument son savoir-faire gastronomique au profit d’une cuisine éthique et innovante et adapte aujourd’hui avec succès sa tradition culinaire aux mœurs contemporaines – notamment en développant des alternatives végétales au foie gras made in France, telles que La Bonne Foi de Marie-Sophie L, le Joie Gras de Jay & Joy ou encore le VEG’gras de Senfas. Alexis Gauthier, chef français étoilé au Michelin, a également élaboré pour PETA une recette de faux gras, « une délicieuse terrine, riche et goûteuse, qui rappelle le foie gras, mais sans la souffrance, la torture et la mort d’ordinaire impliquées » selon ses propres mots.
Les personnes souhaitant voir d’autres villes suivre cet excellent exemple peuvent se joindre à PETA en appelant les autres maires de France à agir pour que le foie gras ne soit plus jamais au menu lors d’événements municipaux. Les autorités municipales ont ainsi le choix de soutenir les entreprises françaises et éthiques, et le gouvernement devrait aujourd’hui aider les producteurs de foie gras à faire la transition vers des produits traditionnels fabriqués localement et sans cruauté.
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Contact :
Anissa Putois ; [email protected]
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