Boris Johnson interpellé par un artisan de fausse fourrure français au sujet des coiffes de la garde royale
Le 4 février 2022
Boris Johnson interpellé par un artisan de fausse fourrure français au sujet des coiffes de la garde royale
En réponse aux fausses déclarations du ministère de la Défense britannique au sujet de la splendide fausse fourrure d’ours que le faux fourreur français de luxe ECOPEL a développé en collaboration avec PETA Royaume-Uni pour remplacer la fourrure utilisée dans les coiffes de la garde de la Reine d’Angleterre, le PDG d’ECOPEL, Christopher Sarfati, a envoyé une lettre au Premier ministre britannique Boris Johnson ce matin pour « remettre les pendules à l’heure et demander qu’une rétractation soit émise ».
Comme l’explique M. Sarfati, ECOPEL – qui a conçu et fourni des fausses fourrures à plus de 300 grandes entreprises – a fait don de son temps et de ses ressources pour développer la première fausse fourrure d’ours au monde. Cela fait suite à la confirmation du ministère de la Défense britannique et d’autres responsables gouvernementaux auprès de PETA Royaume-Uni que trouver un tissu correspondant à la longueur spécifique d’une fibre de fourrure d’ours (longue de 9,5 centimètres) était le dernier obstacle à la fin du soutien financier du gouvernement à l’abattage des ours noirs au Canada. Cependant, même alors que la fausse fourrure est prête depuis 2017, le ministère a refusé toute demande de rencontre et bloqué l’accès à ses fabricants de coiffes.
Contrairement aux affirmations du Premier ministre britannique selon lesquelles « le ministère de la Défense a récemment effectué des tests sur un tissu en fausse fourrure », pas un seul responsable du ministère de la Défense n’a même vu la fausse fourrure d’ours d’ECOPEL. PETA Royaume-Uni – une association caritative – a dû embaucher un technicien expert en tissu et payer pour qu’un test (qui est sous copyright du ministère) soit effectué sur la fausse fourrure dans un laboratoire accrédité utilisé par le ministère. Celui-ci a confirmé que la fausse fourrure doublée d’ECOPEL est 100% imperméable. La matière n’a pas non plus montré de « taux inacceptables de perte d’eau » ni de « mauvais résultats visuels », comme le prétend Boris Johnson. Les images du test montrent clairement que la fausse fourrure évacue l’eau de la même manière que la fourrure d’ours. La fausse fourrure et la fourrure d’ours sont également pratiquement identiques à l’œil nu.
« Puisqu’une alternative éthique à la fourrure d’ours est désormais disponible – et que l’offre [d’ECOPEL] de fournir gratuitement et de manière illimitée de la fausse fourrure d’ours au ministère jusqu’en 2030 reste valable – il serait absurde qu’un pays mondialement connu pour sa compassion envers les animaux continue à dépenser l’argent des contribuables pour financer les activités honteuses de chasseurs lâches, qui tuent des ours à coup de fusils et à l’aide d’arcs et flèches pour ces coiffes ornementales », conclut M. Sarfati. « J’espère que vous serez d’accord sur ce point. »
PETA souligne qu’il faut la peau d’au moins un ours pour fabriquer une seule coiffe. Au Canada, les chasseurs qui obtiennent des permis sont libres d’appâter et de tuer un certain nombre d’ours, y compris à l’aide d’arcs et de flèches, puis de vendre leurs « trophées », dont des peaux d’ours, à des maisons de vente aux enchères de fourrures. Certains ours reçoivent plusieurs balles avant de mourir, et certains échappent à leurs ravisseurs mais finissent par saigner à mort. Lorsque les mères ourses sont tuées, leurs petits meurent de faim.
Le mois dernier, PETA Royaume-Uni a lancé une pétition parlementaire pour remplacer les coiffes en peau d’ours par des versions en fausse fourrure. Si la pétition atteint 100 000 signatures, elle déclenchera un débat parlementaire au Royaume-Uni sur la question.
PETA, dont la devise dit notamment que « les animaux ne nous appartiennent pas et [que] nous n’avons pas à les utiliser pour nos vêtements », s’oppose au spécisme, idéologie qui postule une fausse supériorité des humains sur les autres animaux. Pour plus d’informations, rendez-vous sur PETAFrance.com ou suivez les dernières actualités de l’association sur Facebook, Twitter ou Instagram.
Contact :
Anissa Putois ; [email protected]
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