Le film Les Trois Mousquetaires de Martin Bourboulon fustigé après un massacre présumé de perdrix

Le film Les Trois Mousquetaires de Martin Bourboulon fustigé après un massacre présumé de perdrix

Paris – À la suite de signalements recueillis par des lanceurs d’alerte indiquant que des perdrix avaient été tuées durant le tournage du film de Martin Bourboulon, Les Trois Mousquetaires – dont sont à l’affiche Vincent Cassel, Eva Green, François Civil et d’autres stars du cinéma français – PETA a écrit à M. Bourboulon pour lui demander d’enquêter sur les faits dénoncés par les témoins et de s’engager à ne jamais plus utiliser d’animaux vivants sur un plateau.

Selon les témoins – dont l’un est allé jusqu’à démissionner suite à cet incident ainsi que la négligence avec laquelle il a été géré par la production – des perdrix ont été projetées en l’air pour les besoins d’une scène, avant d’atterrir dans des arbres et dans un point d’eau, où elles furent attaquées par des chiens fournis par la dresseuse animalière Muriel Bec. Les chiens auraient attrapé et mangé certains oiseaux, et alors que des personnes de l’équipe de tournage auraient protesté, il a été rapporté que Mme. Bec a dit de ces innocentes perdrix qu’elles n’étaient « que de la volaille pour la chasse ».

« Si ces accusations disent vrai, de vulnérables perdrix ont été tuées puis dévorées par des chiens sur le tournage des Trois Mousquetaires, comme si on était encore au Moyen Âge », déclare Isabelle Goetz, porte-parole de PETA France. « Aucun animal n’a à sacrifier sa vie pour un film et PETA demande à Martin Bourboulon de couper cette abominable scène au montage et de s’engager à utiliser les multiples technologies de pointe disponibles pour tous ses prochains films. »

L’association demande également à M. Bourboulon de mener une enquête interne et de s’engager à ne plus accepter que le moindre animal souffre ou meure pour ses productions. Les enquêtes des entités de PETA ainsi que des enquêtes policières sur les fournisseurs d’animaux destinés à l’industrie du divertissement ont révélé des conditions déplorables, des maltraitances et la mort d’animaux.

PETA – dont la devise dit notamment que « les animaux ne nous appartiennent pas et [que] nous n’avons pas à les utiliser pour notre divertissement » – s’oppose au spécisme, une vision suprématiste de l’humain sur le monde. Pour plus d’information, rendez-vous sur PETAFrance.com ou suivez les dernières actualités de l’association sur FacebookTwitter ou Instagram.

Contact :

Anissa Putois ; [email protected]

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