Karine Ferri narre une enquête vidéo sur la cruelle capture et importation de singes destinés aux laboratoires
Karine Ferri narre une enquête vidéo sur la cruelle capture et importation de singes destinés aux laboratoires
L’animatrice appelle les citoyens européens à signer urgemment une initiative visant à mettre fin à ce commerce violent et aux tests sur les animaux en général
Dans une enquête vidéo narrée par Karine Ferri, PETA braque les projecteurs sur le calvaire des singes capturés dans la nature, confinés et transportés pour finir dans de lugubres laboratoires où ils subiront des tests douloureux et terrifiants. La vidéo souligne également les graves atteintes à la santé publique, à la sécurité des produits et à la conservation des espèces posées par le commerce international des singes. L’association appelle chaque citoyen européen à voter dès aujourd’hui pour un plan visant à mettre fin à l’expérimentation animale et qui empêcherait que ce commerce cruel et les expériences archaïques sur les singes continuent.
« La communauté scientifique sait depuis des décennies que le modèle du singe ne permet pas de développer de traitements ni de vaccins pertinents pour les humains », déclare Mimi Bekhechi, vice-présidente de PETA. « En signant l’initiative citoyenne européenne Save Cruelty Free Cosmetics, les citoyens peuvent voter pour que le financement de méthodes avancées et sans animaux soit priviliégié afin de mieux protéger la santé humaine et l’environnement. »
Bien que les expériences utilisant ces animaux n’aient pas abouti à des vaccins efficaces contre la tuberculose, le paludisme ou d’autres maladies graves affectant les humains, des milliers de singes sont importés dans l’UE chaque année depuis l’Afrique et l’Asie, confinés pendant des jours dans de petites caisses en bois empilées dans des soutes d’avion et des camions.
Pourtant, et en plus de cette cruauté indéniable, les primates arrachés à leurs habitats naturels et élevés et confinés dans des lieux sordides posent l’un des plus grands risques de faire émerger des maladies zoonotiques et peuvent être porteurs de maladies infectieuses, notamment la salmonelle, les virus de type Ebola, le virus de l’herpès B, le virus de la fièvre jaune, le paludisme, des maladies diarrhéiques mortelles et de nombreux autres agents pathogènes et maladies.
Cet atroce commerce a également dévasté la population de macaques sauvages : le statut de conservation des macaques à longue queue, l’espèce de primate la plus couramment utilisée dans les laboratoires en France, est récemment passée de la qualification « vulnérable » à celle d’« en danger » de l’Union internationale pour la conservation de la nature. (UICN).
« Il est temps de mettre fin à cette industrie cruelle », déclare Karine Ferri dans la vidéo. « Ces singes […] subissent des chirurgies invasives et sont exposés à des produits chimiques toxiques et à des conditions qui les rendent fous. Tout cela juste pour des expériences pour lesquelles il a été montré scientifiquement qu’elles ne mènent pas à des remèdes ni à des traitements pour les humains. »
Plus d’un million d’Européens ont déjà signé l’initiative citoyenne européenne pour faire cesser l’expérimentation animale et couper court à cette chaîne d’approvisionnement fatale vers les laboratoires. Mais il faut continuer à signer massivement pour sécuriser la petition et assurer le compte d’un million de signatures valides.
PETA, dont la devise dit notamment que « les animaux ne nous appartiennent pas et [que] nous n’avons pas à les utiliser pour nos expérimentations », s’oppose au spécisme, l’idéologie postulant une fausse supériorité de l’humain sur les autres animaux afin de justifier leur exploitation et leur marchandisation. Pour plus d’informations, rendez-vous sur PETAFrance.com ou suivez les dernières actualités de l’association sur Facebook, Twitter ou Instagram.
Contact:
Iris Douzet ; [email protected]
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Informations complémentaires concernant l’utilisation de singes pour l’expérimenation en France en 2020 :
- Des singes ont été utilisés dans 3 996 procédures
- 89 % de toutes les procédures utilisant des singes impliquaient l’utilisation du macaque à longue queue, désormais en voie de disparition
- 641 primates utilisés dans les procédures étaient les jeunes (génération F1) de parents capturés dans la nature
- 99% des singes F1 qui ont été utilisés dans les expériences sont des macaques à longue queue.
