LVMH doit abandonner la fourrure et les peaux exotiques pour être sponsor olympique, déclare PETA
LVMH doit abandonner la fourrure et les peaux exotiques pour être sponsor olympique, déclare PETA
Paris – En réponse aux informations selon lesquelles LVMH – maison mère de Louis Vuitton et de Fendi – serait sur le point de devenir sponsor officiel des Jeux olympiques de Paris 2024, PETA a envoyé aujourd’hui une lettre au président du Comité international olympique, Thomas Bach, l’exhortant à ne donner son feu vert au parrainage de LVMH uniquement si le géant du luxe s’engage à cesser de vendre de la fourrure et des peaux exotiques, car la production de ces articles est non seulement atrocement cruelle pour les animaux, mais pose également un risque non négligeable de déclencher une nouvelle pandémie zoonotique.
Des épidémies de COVID-19 affectant les animaux et les ouvriers sont apparues dans des fermes à fourrure dans plusieurs pays, dont la France, le Danemark, l’Italie, les Pays-Bas, l’Espagne, la Suède et les États-Unis, en plus d’une dangereuse mutation du virus chez les visons qui s’est propagée aux humains. Des experts ont également averti que les conditions insalubres et surpeuplées dans les élevages et les abattoirs de la chaîne d’approvisionnement en peaux exotiques sont également un terreau fertile pour les virus tels que celui qui a provoqué la pandémie de COVID-19, qui a gravement affecté les Jeux olympiques de Tokyo en 2020.
« LVMH n’a jusqu’à présent pas agi de manière responsable et continue de mettre en danger la santé publique avec ses manteaux en vison et ses sacs en python », écrit Mimi Bekhechi, vice-présidente de PETA. « Nous connaissons tous les répercussions terribles que la COVID-19 a fait peser sur des milliards de vies partout dans le monde, il serait donc inadmissible que les prochains Jeux Olympiques soient parrainés par une entreprise qui soutient ces industries dangereuses. »
Une enquête de PETA Asie portant sur deux abattoirs indonésiens qui approvisionnent LVMH a montré des ouvriers frappant des pythons à la tête à plusieurs reprises, puis les suspendant et enfonçant des tuyaux dans leur gorge pour les gonfler d’eau, ce qui facilite le retrait de leur peau. Les ouvriers ont éventré les serpents alors qu’ils étaient probablement encore conscients. PETA Asie a également révélé que des lapins étaient matraqués et des chinchillas électrocutés pour leur fourrure, tandis que des visons et des zibelines étaient rendus fous par le confinement extrême du commerce de la fourrure.
Entre autres créateurs, Chanel, Burberry, Calvin Klein et Victoria Beckham ont tous banni la fourrure et les peaux exotiques de leurs collections.
PETA, dont la devise dit notamment que « les animaux ne nous appartiennent pas et [que] nous n’avons pas à les utiliser pour nos vêtements » s’oppose au spécisme, idéologie qui postule une fausse supériorité des humains sur les autres animaux. Pour plus d’informations, rendez-vous sur PETAFrance.com ou suivez les dernières actualités de l’association sur Facebook, Twitter ou Instagram.
Contact :
Iris Douzet ; [email protected]
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