Belle nouvelle : Le salon Who’s Next renonce à la fourrure et à l’angora
Belle nouvelle : Le salon Who’s Next renonce à la fourrure et à l’angora
Paris – WSN, société organisatrice de grands salons de mode parisiens, dont le Who’s Next, IMPACT et Première Classe, s’est engagée à ne plus présenter de fourrure ni d’angora sur l’ensemble de ses événements à partir de janvier 2023. Elle explique sur son site que « La mode à base de fourrure animale appartient à un temps révolu ». Cette décision louable, qui s’inscrit clairement dans l’air du temps, fait suite à une demande de PETA et de la marque Maison R&C, qui expose au Who’s Next chaque année, et à des informations partagées par l’association de défense des droits des animaux.
« PETA célèbre le choix avisé, moderne et plein de compassion de WSN de renoncer à la fourrure et à l’angora, un choix qui est parfaitement dans l’air du temps », déclare Mimi Bekhechi, vice-présidente de PETA Europe. « La souffrance des lapins, renards, visons et autres animaux torturés et massacrés pour que leurs peaux ou leurs poils finissent en manteau ou en tricot n’a tout simplement plus lieu d’être et nous encourageons tous les acteurs de la mode à se défaire de ces matières cruelles. »
La plupart des animaux utilisés dans l’industrie de la fourrure passent toute leur vie dans des cages, où ils font frénétiquement les cent pas, rongent les barreaux et s’automutilent, avant d’être violemment tués. D’autres sont pris dans des pièges à mâchoires d’acier, qui se referment sur les pattes des animaux, les blessant souvent jusqu’à l’os et provoquant une douleur atroce et une grande perte de sang. Certains tentent de se ronger les pattes pour s’échapper. Si les animaux pris au piège ne meurent pas d’une hémorragie, d’une infection ou d’une attaque par d’autres animaux, les trappeurs les étranglent, les abattent ou les piétinent à mort.
Dans les élevages producteurs d’angora, les lapins sont généralement maintenus dans de petites cages répugnantes, dépourvues d’aménagement et subissent le supplice de se faire arracher les poils à pleine poignée jusqu’à quatre fois par an. Au cours de ce processus terrifiant, ils sont immobilisés et hurlent de terreur et de douleur pendant que les travailleurs leur arrachent leur doux pelage.
PETA, dont la devise dit notamment que « les animaux ne nous appartiennent pas et [que] nous n’avons pas à les utiliser pour nos vêtements », a mis fin à sa célèbre campagne « Plutôt à poil qu’en fourrure » en 2020 en réponse au déclin du commerce mondial de la fourrure et au fait que la majorité des grands créateurs ont tiré un trait sur la matière. Pour plus d’informations, rendez-vous sur PETAFrance.com ou suivez l’association sur Facebook, Twitter ou Instagram.
Contact :
Anissa Putois ; [email protected]
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