Nîmes : une actrice peinte en « taureau » demande l’abolition de la corrida
Aujourd’hui à Nîmes, l’actrice Marie Cornillon s’est tenue devant les arènes de la ville, le corps peint d’une tête de taureau et brandissant une pancarte « Abolissons la corrida », afin d’apporter son soutien à la proposition de loi pour l’interdiction de cette pratique cruelle, qui sera présenté à l’Assemblée nationale dans une semaine.
Ni un art, ni un sport – la mort et la torture ne sont pas un spectacle
Dans une corrida typique, le taureau entrant dans l’arène est approché par des cavaliers qui lui enfoncent des lances dans le dos et le cou afin de l’empêcher de relever la tête. Ensuite, d’autres hommes entrent à pied dans l’arène et lui plantent des banderilles – bâtons colorés terminés par des harpons – dans le dos. Ce n’est que lorsque le taureau est affaibli par ses hémorragies que le matador (tueur) apparaît. Après avoir poussé l’animal mourant à quelques charges désespérées, il tente alors de le tuer avec une épée. Mais il n’est pas rare que le matador rate sa cible et que l’épée transperce les poumons au lieu du cœur, et que les taureaux meurent noyés dans leur propre sang.
Souvent, lorsque c’est la moelle épinière qui est atteinte, le taureau est toujours conscient mais paralysé lorsqu’il est enchaîné et traîné hors de l’arène. Si la foule est satisfaite par le matador, les oreilles et la queue du taureau sont coupées et présentées comme un trophée. Chaque année, près d’un millier d’animaux sont massacrés de cette manière dans les arènes en France, au nom d’une tradition barbare qui n’a aucune place dans le monde moderne.
Faites entendre votre voix pour les taureaux
Se divertir ne devrait jamais coûter la vie d’un être sensible. Portant la voix des 77 % de Français qui souhaitent la fin de ces mises en scène sanglantes, cette action rappelle que les animaux ne nous appartiennent pas et que nous n’avons pas à les utiliser pour nos divertissements.
Nous appelons donc toute personne consciente de l’horreur que subissent les animaux dans les arènes de passer à l’action en écrivant à leurs députés pour leur demander de soutenir cette proposition de loi vitale, qui sera votée à l’Assemblée Nationale le jeudi 24 novembre.