Corrida : les députés abandonnent les taureaux et déçoivent les Français
C’est un texte qui était attendu depuis des décennies par les associations de défense des animaux et toutes les personnes compatissantes qui savent qu’un taureau souffre quand on lui enfonce des lames à travers le corps. Pourtant, malgré le soutien de 77 % des Français (sondage de janvier 2022) souhaitant l’interdiction de la corrida en France, la proposition de loi portant son abolition n’a pu être débattue à cause de l’obstruction parlementaire. Le nombre d’amendements déposés était tel qu’il apparaissait impossible de discuter le texte et de procéder au vote avant la fin de la journée, conduisant Aymeric Caron à retirer le texte. Nos élus ont refusé de répondre aux attentes du peuple français et ont abandonné les taureaux aux mains de leurs tortionnaires.
Lisa Markkula
C’est un triste jour pour les taureaux – des individus sensibles, sociables et intelligents, qui ressentent la peur et la douleur et tiennent à leur vie tout comme nous – qui sont massacrés à l’arme blanche dans les arènes françaises. Se divertir ne devrait jamais coûter la vie d’un être sensible.
La mort et la torture ne seront JAMAIS pas un spectacle
Chaque année, plus d’un millier de bovins sont jetés en pâture à la cruauté humaine dans les arènes de France. Lors d’une corrida, chacun de ces taureaux est condamné. Il est poursuivi à cheval et se fait planter des piques et des banderilles dans le dos et le cou, jusqu’à ce qu’il soit exténué et qu’il ait perdu tant de sang qu’il peine à respirer et à se tenir debout. Le matador entre alors en scène pour tenter de l’achever avec une épée mais il n’est pas rare que le « tueur » rate son coup et transperce les poumons à la place du cœur, et le taureau se noie alors dans son propre sang.
Certains taureaux sont encore conscients lorsque leurs oreilles et leur queue sont tranchées et brandies en tant que « trophées », avant d’être traînés par des chaînes hors de l’arène. Ensuite, un autre taureau est conduit vers l’arène et le cycle infernal recommence.
Continuons le combat pour les taureaux
Aujourd’hui, les personnes qui s’obstinent à défendre cette pratique cruelle ne sont plus qu’une toute petite minorité, et la tauromachie ne survit plus que sous perfusion des aides publiques et européennes.
Si l’on faisait subir la moitié des sévices que l’on inflige aux taureaux à des chiens, les bourreaux ne seraient pas applaudis mais jugés et incarcérés, à juste titre. Ce serait d’ailleurs le cas si une loi complaisante n’avait pas introduit une exception à la l’article 521-1 du Code pénal punissant les actes de cruautés envers les animaux, rompant ainsi avec l’égalité des citoyens devant la loi.
Afin que cette anomalie législative soit enfin corrigée, continuons à faire entendre la voix des taureaux. Nous persisterons au côté des autres associations à œuvrer afin que ce projet de loi soit remis à l’ordre du jour aussi tôt que possible. Tenez-vous informés en nous suivant sur nos réseaux sociaux – Facebook, Twitter et Instagram.
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