La marque Urban Outfitters ciblée par une nouvelle enquête sur l’industrie du duvet
La marque Urban Outfitters ciblée par une nouvelle enquête sur l’industrie du duvet
Des images diffusées par PETA Allemagne montrent des ouvriers égorgeant des oiseaux alors qu’ils sont vraisemblablement conscients
Une nouvelle enquête vidéo publiée par PETA Allemagne portant sur l’industrie du duvet en Pologne – le deuxième exportateur mondial de cette matière – révèle une violence répandue subie par les oiseaux. PETA presse Urban Outfitters Inc de cesser d’utiliser du duvet dans toutes ses marques, car la société – qui possède les marques Anthropologie, Free People et Urban Outfitters – vend du duvet de marques tierces dont les fournisseurs s’approvisionnent en Pologne.
Les images tournées par des témoins montrent des travailleurs traînant des canards et des oies sur des sols en treillis, donnant des coups de pied à un canard et soulevant des animaux par leurs pattes ou leurs ailes. De nombreux oiseaux ont apparemment été soumis à un étourdissement bâclé dans un bassin électrifié. Certains battaient encore désespérément des ailes ou essayaient même de relever la tête après avoir été égorgés.
« Les consommateurs d’aujourd’hui ne veulent pas soutenir une industrie qui maltraite et torture des animaux sensibles pour la mode », déclare Mimi Bekhechi, vice-présidente de PETA pour l’Europe, le Royaume-Uni et l’Australie. « PETA demande à Urban Outfitters de prendre la bonne décision et de rompre définitivement avec le commerce du duvet. »
PETA a diffusé cinq enquêtes sur l’industrie du duvet, exposant des maltraitances similaires dans des exploitations du monde entier. Des oies et des canards sont entassés par centaines, voire par milliers, dans des hangars et des enclos sans aucun aménagement, et la pratique controversée du plumage à vif, durant laquelle les oiseaux se font arracher les plumes à pleine poignée (déchirant parfois leur peau sensible) est répandue. Les images tournées par des témoins en Pologne montrent des milliers d’oiseaux contraints à vivre dans leurs propres déchets dans des élevages, sans accès à de l’eau où ils pourraient nager. Ces conditions insalubres et surpeuplées peuvent présenter un risque pour la santé publique, car elles créent un terreau idéal pour le développement de maladies zoonotiques dangereuses comme la grippe aviaire.
PETA, dont la devise dit notamment que « les animaux ne nous appartiennent pas et [que] nous n’avons pas à les utiliser pour nos vêtements », s’oppose au spécisme, l’idéologie postulant une prétendue supériorité de l’humain sur les autres animaux. Pour plus d’informations, rendez-vous sur PETAFrance.com ou suivez les dernières actualités de l’association sur Facebook, Twitter ou Instagram.
Contact :
Anissa Putois ; [email protected]
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