Une nouvelle enquête vidéo montre des chameaux violentés pour le tourisme en Égypte
Le 30 mars 2023
Une nouvelle enquête vidéo montre des chameaux violentés pour le tourisme en Égypte
Alors que nombreuses sont les personnes qui planifient leurs voyages pour 2023 – avec une croissance du tourisme post-pandémique en Égypte de plus de 60 % de 2021 à 2022 – une nouvelle enquête vidéo diffusée par PETA montre que des chameaux utilisés pour des promenades aux pyramides de Gizeh et sur d’autres principaux sites touristiques égyptiens sont frappés jusqu’au sang, poussés, trainés, tirés par le nez, ligotés et contraints à marcher sur les genoux.
La vidéo a été prise au marché de chameaux de Birqash, le principal fournisseur de chameaux de l’industrie touristique égyptienne. Il montre des chameaux aux faces ensanglantées et des hommes fouettant et frappant à plusieurs reprises les animaux pendant qu’ils crient. Les pattes des animaux sont étroitement liées pour les empêcher de bouger ou de s’échapper, et d’autres sont attachés à l’arrière de véhicules et traînés au sol. Lorsque leurs corps sont trop usés et épuisés pour être utilisés pour des promenades, ils sont vendus pour être tués pour la viande.
« Derrière chaque photo de promenade à dos de chameau publiée en ligne se cache un commerce d’une violence effroyable qui laisse les chameaux battus et ensanglantés avant de les envoyer à l’abattoir », déclare Mimi Bekhechi, vice-présidente de PETA pour l’Europe, le Royaume-Uni et l’Australie. « PETA appelle les voyageurs à ne pas inclure de promenades à dos d’animaux sur leurs itinéraires en Égypte ou ailleurs dans le monde ».
Les entités PETA du monde entier demandent au gouverneur de Gizeh d’enquêter sur les commerçants qui ont été vu en train de maltraiter des chameaux au marché, et exhortent le ministère du Tourisme et des Antiquités d’interdire les promenades à dos d’animaux sur le site de la Grande Pyramide de Gizeh.
PETA, dont la devise dit notamment que « les animaux ne nous appartiennent pas et [que] nous n’avons pas à les utiliser pour nos divertissements ni à leur faire subir la moindre autre forme de maltraitance », s’oppose au spécisme, l’idéologie qui postule la supériorité de l’humain sur les autres animaux. Pour plus d’informations, rendez-vous sur PETAFrance.com ou suivez les dernières actualités de l’association sur Facebook, Twitter ou Instagram.
Contact :
Anissa Putois ; [email protected]
#