Pour lutter contre l’exploitation animale, PETA appelle à remplacer les poissons d’avril par des poivrons d’avril

Le 1er avril 2023

Pour lutter contre l’exploitation animale, PETA appelle à remplacer les poissons d’avril par des poivrons d’avril

Les poissons sont des êtres sensibles, pas des accessoires de canulars, souligne l’association

En ce 1er avril, PETA fait campagne pour la libération des « poissons d’avril ». L’association propose d’utiliser à la place des « poivrons d’avril », afin d’épargner aux poissons d’être inhumainement scotchés au dos des gens en guise de blague.

« La souffrance des poissons – êtres sensiblescapables de communiquer entre eux et de ressentir, comme nous, des émotions –n’a rien d’une blague » déclare Mimi Bekhechi, vice-présidente de PETA pour l’Europe. « Nous appelons les gens à faire preuve de compassion, de cesser de les traiter comme des marchandises et de remplacer leur usage en ce 1er avril par des poivrons. »

Parce qu’ils ne nous ressemblent pas, le supplice que subissent les poissons pêchés ou élevés dans des conditions intensives est peu pris en considération. Ils sont tués par milliards sans pitié, transpercés par des hameçons sur d’immenses ligne de pêche, trainés hors des profondeurs marines, écrasés les uns contre les autres et asphyxiés, avant d’être découpés sur les ponts des bateaux de pêche alors qu’ils sont encore conscients et se débattent. Dans les élevages intensifs, ils vivent confinés dans des bassins insalubres où ils souffrent de maladies et de parasites avant d’être tués.

Pourtant ces animaux sont des individus avec des personnalités bien distinctes, dotés d’impressionnantes capacités d’apprentissage, qui ont un langage, une bonne mémoire et qui font même preuve d’affection en se frottant les uns aux autres. Comme l’a écrit la biologiste Victoria Braithwaite « Il y a autant de preuves que les poissons ressentent la douleur et souffrent, qu’il y en a pour les oiseaux et les mammifères ». À ce jour, de telles preuves n’existent pas pour les poivrons.

PETA, dont la devise dit notamment que « les animaux ne nous appartiennent pas et [que] nous n’avons pas à leur faire subir la moindre forme de maltraitance » s’oppose au spécisme, idéologie postulant une fausse supériorité de l’humain sur les autres animaux. Pour plus d’informations, rendez-vous sur PETAFrance.com ou suivez les dernières actualités de l’association sur Facebook, Twitter ou Instagram.

Contact :

Anissa Putois ; [email protected]

 

#