Une célèbre peinture de Delacroix revisitée pour appeler à abolir la corrida

Posté le par Marie J

En amont de la fête nationale du 14 juillet, PETA et le COLBAC ont fait prendre vie à la célèbre œuvre « La Liberté guidant le peuple » d’Eugène Delacroix devant les arènes de Béziers. Dans cette adaptation revisitée, une influenceuse marseillaise a pris la place de la Liberté pour appeler à abolir la corrida et libérer les taureaux de cette pratique infâme.

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Brandissant le drapeau français sur lequel on pouvait lire « Liberté pour les taureaux ! Abolissons la corrida » et entourée de « taureaux mort » gisant ensanglantés à ses pieds, elle a porté la voix des 87 % de Français qui s’opposent à la barbarie de la tauromachie.

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Liberté et égalité de considération pour les taureaux

Commémorant la chute de la Bastille, le 14 juillet symbolise la fin de l’Ancien Régime et le début de la Révolution. Cette date a inspiré et encouragé les peuples à se soulever contre l’oppression et à réclamer des droits. Ce matin, elle a été l’occasion de remettre en question la raison pour laquelle la corrida, activité cruelle qui entache l’image de la France, est encore autorisée dans certains départements alors même qu’elle va à l’encontre de nos lois de protection animale.

En effet, la corrida est une activité illégale mais dépénalisée. L’article 521-1 du Code pénal, punit « le fait, publiquement ou non, d’exercer des sévices graves, ou de nature sexuelle, ou de commettre un acte de cruauté envers un animal domestique ». Cette loi Grammont de 1850 était applicable aux « courses de taureaux », mais, depuis une loi de 1951, il existe une exception à ce principe, qui rompt avec l’égalité des citoyens devant la loi.

La corrida constitue bien des sévices et des actes de cruauté envers des animaux. Lors d’une corrida, plusieurs taureaux terrifiés sont torturés les uns après les autres pendant une vingtaine de minutes chacun. Des hommes à cheval leur enfoncent des piques dans les vertèbres du cou, puis des hommes à pied leur plantent des banderilles dans le dos. Enfin, après avoir fait durer l’agonie de la victime, le matador (« tueur » en espagnol) tente de l’achever à l’épée ou au couteau. Lorsqu’il rate sa cible et que l’arme transperce les poumons au lieu du cœur, il n’est pas rare que les taureaux meurent noyés dans leur propre sang. Souvent, les animaux traînés par des chaînes hors de l’arène sont paralysés mais toujours conscients.

Fraternité envers tous les animaux – abolissons la corrida

Tout comme nous, les animaux sont des êtres sensibles, avec leur propre intérêt à vivre. « Il est grand temps de donner leur Liberté aux taureaux, qui méritent une Égalité de considération, et de faire preuve de Fraternité envers ces individus sensibles qui tiennent à leur vie comme nous tenons à la nôtre », déclare Chloé Tesla, influenceuse engagée.

Ne vous rendez jamais complice de la cruauté de la corrida en y participant de quelque manière que ce soit, et contactez dès maintenant les villes françaises qui continuent d’autoriser ces bains de sang :