Vatican – Des militants appellent le pape François à dénoncer la torture des taureaux
Des individus poignardent des taureaux à mort devant un public moqueur à travers le monde. Ces événements horribles ont souvent lieu en l’honneur de saints catholiques ou lors de fêtes chrétiennes, PETA a donc décidé de demander au pape François de condamner la torture des taureaux.
Pour lancer cette nouvelle campagne, la chanteuse et personnalité télé italienne Daniela Martani a rejoint les sympathisants de PETA Royaume-Uni et les associations locales ENPA et Animalisti Italiani devant le Vatican.
L’action fait suite au récent lâcher de taureaux à Pampelune, en Espagne. Au début du mois de juillet, des spectateurs ont poursuivi les animaux terrifiés le long de rues pavées. Après cette course, des individus à cheval ont poignardé les taureaux à mort dans une arène au nom du divertissement. Une soixantaine de taureaux ont été tués au cours des dix jours des fêtes de San Fermín, qui ont des origines catholiques.
Le lien entre le catholicisme et la corrida
La Bible nous demande de faire preuve de miséricorde envers toutes les créations de Dieu, et pourtant des taureaux sont torturés en « l’honneur » de saints lors de fêtes catholiques. Sa Sainteté le pape François est largement salué pour sa compassion envers les animaux, nous lui demandons donc d’annoncer aux plus d’un milliard de catholiques dans le monde qu’utiliser des taureaux pour le divertissement va à l’encontre des valeurs chrétiennes.
Dans son encyclique Laudato si’, le pape François a écrit que « toute cruauté sur une quelconque créature est contraire à la dignité humaine ».
De plus, déjà au 16ème siècle, le pape saint Pie V a interdit l’utilisation des taureaux dans le divertissement, les qualifiant de « sanglants » et « contraires à la piété et à la charité chrétiennes ».
Que se passe-t-il durant une corrida ?
Au cours de ces exécutions ritualisées, un taureau en détresse se fait provoquer. On le poignarde de manière répétée avec des armes telles que des lances et des banderilles.
Une fois qu’il est affaibli par la perte de sang, un matador (« tueur » en espagnol) poignarde le cœur ou les poumons du taureau avec une épée. S’il ne parvient pas à tuer l’animal, il utilisera un couteau pour lui trancher la moelle épinière.
Une fois le taureau achevé, le matador lui coupe parfois les oreilles ou la queue afin de les garder comme « trophées ». Après cela, le corps de l’animal est traîné hors de l’arène.
Signez la pétition de PETA adressée au pape François
Rejoignez notre campagne et demandez au pape de dénoncer publiquement la cruauté des spectacles de tauromachie au nom de l’Église catholique :