Journée mondiale contre le spécisme : des « bébés » au barbecue pour promouvoir une alimentation végane
À l’occasion de la Journée mondiale contre le spécisme, les habitants de Marseille, Avignon et Montpellier ont été confrontés à une scène choc : un cuistot a fait griller un « bébé » ainsi que des morceaux de « nourrissons » démembrés sur un barbecue. On pouvait lire inscrit sur celui-ci : « Aucun bébé ne devrait mourir pour un barbecue : devenez végan ! ».
Anne Combaz
Aura
D’autres pancartes informaient sur l’âge auquel sont tués les veaux, cochons et poulets élevés pour leur chair et les militants ont également distribué des tracts encourageant les passants à penser à ceux qui meurent pour leurs repas et à consommer différemment. L’action visait à rappeler que les très jeunes animaux qui finissent dans nos assiettes méritent de vivre sans souffrance tout comme nous humains.
Des bébés arrachés à leur mère, mutilés, enfermés et mis à mort
Des études ont démontré que les cochons ont d’impressionnantes capacités cognitives et une conscience de soi, les veaux sont joueurs et affectueux, les poulets savent compter et communiquent entre eux, et que tous ces petits tissent des liens très forts avec leurs mères et leurs congénères. Tous sont capables de ressentir la joie, l’amour, la peur et la douleur. Pourtant, ces jeunes individus sont arrachés à leur mère, mutilés, enfermés dans des conditions insalubres, privés de tout ce qui leur est naturel et souffrent souvent de nombreux problèmes de santé.
Enfin – et peu importe si leurs conditions de vie ont été à peine meilleures dans des élevages labellisés ou « bio » (plus de 8 animaux sur 10 sont en élevage intensif en France) – tous ces êtres sensibles subissent un trajet pénible et terrifiant jusqu’à l’abattoir alors qu’ils ne sont généralement âgés que de quelques mois. Ils y subissent une mort violente et terrifiante, parfois alors qu’ils sont encore conscients.
En ce qui concerne leur capacité à souffrir et à ressentir la peur et la douleur, un veau, un poulet, un cochon de lait ou tout autre animal est semblable à un bébé humain. Aussi, toute personne choquée par l’idée de cuire et de manger un nourrisson devrait remettre en question sa consommation de jeunes animaux dont les parties du corps finissent en escalope ou en brochette alors qu’ils méritent notre compassion et notre protection.
Qu’est-ce que le spécisme ?
Le spécisme est une croyance humaine selon laquelle une espèce est plus importante qu’une autre, affirmant que la vie et les expériences de certains animaux sont inférieures à celles des humains ou d’autres animaux simplement parce qu’ils appartiennent à des espèces différentes. Cette vision du monde pousse à considérer les animaux non humains – qui ont leur propres désirs, besoins, et vies complexes – comme des moyens d’atteindre des fins humaines et elle sous-tend toutes les formes les plus répandues d’abus envers les animaux.
La seule différence entre un bébé humain et un bébé animal provient donc de notre perception spéciste qui dresse des hiérarchies arbitraires entre les espèces, et la seule façon d’y mettre fin est de devenir végan, pour qu’aucun individu ne finisse sur un grill.
Contribuez à épargner tous les bébés
Nous demandons à quiconque se sent écœuré à l’idée de consommer un nourrisson de remettre en question sa consommation de tout individu tout aussi sensible et de faire la transition vers une alimentation végane, respectueuse de tous.
Avec la quantité de viandes végétales disponibles aujourd’hui, il est plus facile que jamais de se nourrir avec compassion et même de faire un barbecue savoureux et végan sans contribuer au massacre d’animaux.
Les personnes ne souhaitant plus manger aucun bébé ni aucun autre animal peuvent commander un exemplaire gratuit du « Guide du végan en herbe » de PETA :