Une vidéo révèle la cruauté des lâchers de taureaux

UNE VIDÉO RÉVÈLE LA CRUAUTÉ DES LÂCHERS DE TAUREAUX 

Les plus grands groupes de défense des animaux d’Europe s’unissent pour lancer un appel aux touristes afin de garder leurs distances avec ces cruels spectacles

Paris – Ces mêmes taureaux qui glissent et dérapent dans les rues pavées de Pampelune vont être poignardés jusqu’à ce que mort s’en suive dans l’arène de la ville plus tard dans la journée. Les touristes qui participent aux lâchers de taureaux en Espagne contribuent à ce carnage. C’est le message qui donne à réfléchir d’une nouvelle vidéo créée par Torture Is Not Culture (La torture n’est pas une culture), parrainée par Animal Guardians et soutenue par les plus grands groupes de défense des animaux d’Europe, dont PETA, Humane Society International, CAS International et les bureaux européens de World Animal Protection, ainsi que l’International Anti-Bullfighting Network (Réseau international anti-corrida) qui représente 110 associations de protection animale à travers le monde. La vidéo, disponible ici, sera traduite et distribuée dans toute l’Europe, l’Amérique du Nord et l’Asie comme outil pour mettre fin aux lâchers de taureaux.

« Les nombreuses personnes en mal de sensations fortes qui se rendent à Pampelune pour participer aux courses de taureaux ne savent pas qu’ils participent à un festival qui honore la torture et la mort de ces animaux majestueux, et si c’était le cas, la majorité d’entre eux courraient dans le sens inverse pour fuir », déclare Isabelle Goetz, porte-parole de PETA.

« Les hispaniques ne sont pas les seuls concernés par la fin à la torture animale en Espagne », déclare Marta Esteban, présidente de Torture Is Not Culture. « L’UE alloue plus de 150 million d’euros de subventions à la tauromachie chaque année, et cela, avec la curiosité des touristes du monde entier, permet à ces cruels spectacles de continuer. Seulement 19 pour cent d’hispaniques soutiennent activement la tauromachie, c’est donc vraiment une industrie en déclin. »

Roger Lahana, vice-président du CRAC Europe, a ajouté :  « Se divertir d’actes cruels infligés à des animaux pour le seul motif d’en faire des spectacles est indigne et abject. Il n’est pas acceptable de voir que de telles pratiques existent encore en Espagne et ailleurs. Nous devons les dénoncer avec force et sans relâche, jusqu’à ce qu’elles soient enfin interdites à jamais. »

Comme la vidéo le montre, chaque taureau utilisé dans un combat est piqué et poignardé de manière répétitive avant que le matador essaie de trancher la colonne vertébrale de l’animal épuisé avec une dague. Parfois, le taureau se noie dans son propre sang avant que la dague n’entre en jeu. D’autres fois, il est encore vivant au moment où son corps brisé et sanglant est traîné hors de l’arène et attend l’abattage.

La tauromachie est en déclin depuis des années : la fréquentation diminue et des arènes ferment dans les pays qui autorisent encore les corridas. Cette industrie survit seulement grâce aux énormes subventions ainsi qu’aux touristes qui alimentent involontairement ces événements de torture. Un récent sondage montre que 76 pour cent des espagnols ne ressentent aucun intérêt pour la corrida.

 

Pour plus d’information, rendez-vous sur PETAFrance.com.