Lyon : un « chatonnier » vend des « chats morts » sur un étal pour soulever l’hypocrisie qu’il y a à manger des poissons

Le 27 août 2024

Lyon : un « chatonnier » vend des « chats morts » sur un étal pour soulever l’hypocrisie qu’il y a à manger des poissons

L’action choc pour la Journée mondiale pour la fin du spécisme pose la question suivante : manger un chat ou un poisson, quelle différence ? L’association vise ainsi à promouvoir une alimentation végane

Lyon – En amont de la Journée mondiale pour la fin du spécisme, les Lyonnais ont été confrontés à une mise en scène choc aujourd’hui sur la passerelle du Palais de la Justice : un « chatonnier » de PETA proposait à la vente, à 5€ les deux, des « filets de chaton » sur glace, du « siamois fumé local » à 8€ le kilo, ainsi que du « chats tigré entier cuit » à 12€ pièce. On pouvait lire sur son étal : « Si vous ne mangeriez pas un chaton, pourquoi manger un poisson ? Mangez végan ». Il rivalisait avec les poissonniers du marché Saint Antoine pour inciter les passants à considérer les poissons comme les individus intelligents et sensibles qu’ils sont – au même titre que les chats qui partagent nos foyers – et à opter plutôt pour des aliments végans.

Des photos de l’action sont disponibles ici, ici, ici, ici, ici, ici, ici et ici.

L’action, organisée en amont de la 10ème édition de la Journée mondiale pour la fin du spécisme ce 31 août, remet en question le spécisme – la fausse idéologie selon laquelle certaines espèces seraient moins dignes de notre considération que d’autres – qui sous-tend notre vision des autres animaux et nos choix alimentaires. Des militants de PETA ont également distribué des tracts aux passants pour expliquer l’action et faire passer un message antispéciste.

« Les poissons sont tout aussi joueurs, curieux et sensibles à la peur et à la douleur que les chats que nous choyons comme membres de nos familles, et pourtant, chaque année, on tue plus de poissons pour les consommer que tous les autres animaux réunis », explique Natasha Garnier, porte-parole de PETA France. « PETA appelle les gens à mettre leur vision spéciste au défi et à s’engager à ne manger aucun animal, qu’il ait de la fourrure ou des nageoires. »

Les poissons partagent des connaissances et ont une longue mémoire ainsi que des traditions culturelles. Pourtant, ils sont empalés, écrasés, étouffés ou découpés et éviscérés par milliards, souvent alors qu’ils sont entièrement conscients. En outre, 38 millions de tonnes d’autres animaux aquatiques sont capturés involontairement chaque année, ils sont rejetés dans la mer morts ou mourant. Chaque personne qui devient végane sauve la vie de près de 200 animaux (y compris les animaux aquatiques) chaque année et PETA – dont la devise dit notamment que « les animaux ne nous appartiennent pas et [que] nous n’avons pas à les utiliser pour notre nourriture » – met gratuitement son « Guide du végan en herbe » à disposition pour faciliter la transition vers un mode de vie sans cruauté. Pour plus d’informations, rendez-vous sur PETAFrance.com ou suivez les dernières actualités de l’association sur FacebookTwitter ou Instagram.

Contact :

Anissa Putois ; [email protected]

 

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