Exclusif : Charles River annule son projet d’énorme prison pour singes aux Texas après une campagne de PETA États-Unis

Le 17 septembre 2024

Exclusif : Charles River annule son projet d’énorme prison pour singes aux Texas après une campagne de PETA États-Unis

Comté de Brazoria, Texas – Victoire ! Une campagne de 11 mois menée par PETA États-Unis et des riverains a forcé les laboratoires Charles River à annuler ses projets de construction de la plus grande structure de détention de singes de l’hémisphère ouest sur un terrain écologiquement sensible au Texas.

Le plus grand importateur de singes utilisés dans des expériences en laboratoire a cherché à construire une structure capable d’accueillir 43 000 primates. Mais l’entreprise vend désormais les 218 hectares de terrain qu’elle possède au Texas et sur lesquels elle prévoyait de construire le projet, selon un article de The Facts.

A monkey in a cage

Description automatically generated

Crédits : PETA

PETA États-Unis a commencé par informer les commissaires du comté de Brazoria que Charles River avait acheté le terrain en octobre 2023 sous un autre nom de société, et sans divulguer ses plans publiquement. Depuis lors, PETA États-Unis a pris la parole lors de réunions du conseil des commissaires, envoyé des lettres dévoilant le projet à 4 000 riverains, diffusé des messages d’intérêt public en ligne et sur des panneaux d’affichage, rallié des dizaines de milliers de personnes pour qu’elles signent une pétition s’opposant au projet, soumis une proposition demandant aux actionnaires de Charles River d’abandonner le projet, et plus encore.

« Grâce aux résidentes et aux résidents bienveillants du comté de Brazoria, Charles River ne représentera pas un risque pour l’environnement ou la santé publique en emprisonnant 43 000 singes traumatisés dans le sud-est du Texas, » déclare Dre Lisa Jones-Engel, primatologue de PETA États-Unis. « PETA est fière d’avoir contribué à protéger la communauté et demande à Charles River de passer à des méthodes de recherche sans animaux et d’exclure les prisons pour singes de ses projets. »

On estime à près de 455 000 litres les déchets liquides que le projet de structure aurait produits chaque jour, posant un risque majeur pour l’environnement du Bernard National Wildlife Refuge, une zone protégée au niveau fédéral, et de la rivière San Bernard qui longe la propriété. Le projet aurait également pu contaminer l’environnement avec de la salive, du sang et d’autres fluides corporels de singes. Les singes utilisés dans l’industrie de l’expérimentation sont connus pour porter et transmettre le virus de l’herpès B, la tuberculose, des virus similaires à l’Ebola, le virus de la fièvre hémorragique simienne, la shigellose, la salmonellose, le Campylobacter, la malaria, la dengue et d’autres pathogènes et maladies. De plus, des singes se sont échappés d’autres laboratoires de primates au Texas.

C’est le second projet de hangar de singes que PETA États-Unis parvient à arrêter avec l’aide des riverains au cours des deux dernières années. En février 2023, l’entreprise chinoise JOINN a abandonné ses projets de construire une structure pour singes dans le comté de Levy, en Floride. PETA États-Unis poursuit ses efforts pour empêcher la construction d’une installation similaire sur un terrain écologiquement fragile dans le comté de Bainbridge, en Géorgie.

PETA, dont la devise dit notamment que « les animaux ne nous appartiennent pas et [que] nous n’avons pas à les utiliser pour nos expérimentations » s’oppose au spécisme, idéologie postulant une fausse supériorité de l’humain sur les autres animaux pour justifier leur exploitation. Pour plus d’informations, rendez-vous sur PETAFrance.com ou suivez les dernières actualités de l’association sur FacebookX ou Instagram.

Contact : 

Anissa Putois ; [email protected]

#