Une militante vêtue de fourrure « ensanglantée » et brandissant un « cadavre de renard » appelle Printemps à bannir cette matière cruelle
Le 19 décembre 2024
Une militante vêtue de fourrure « ensanglantée » et brandissant un « cadavre de renard » appelle Printemps à bannir cette matière cruelle
Les activistes de PETA ont été interpellées par la sécurité du grand magasin lors de leur action choc de protestation contre la fourrure
Paris – « Printemps : STOP à la fourrure » : c’est le message porté par une action visuelle de PETA sur le Boulevard Haussmann ce matin. Les passants ont pu voir devant l’entrée du grand magasin, une militante vêtue d’un grand manteau de fourrure tâché de « sang » brandissant la « dépouille ensanglantée » d’un renard tué pour sa peau. Elle était flanquée par deux militants tenant des pancartes où l’on pouvait notamment lire « MORT à vendre ». Par cette protestation, PETA lance sa campagne publique appelant le groupe à cesser d’autoriser la vente d’articles en fourrure.
Malgré de nombreuses demandes de PETA, Printemps s’obstine à faire figurer dans ses rayons des marques qui utilisent de la fourrure dans leurs collections malgré le fait que l’association a partagé à maintes reprises les atrocités que subissent des renards, lapins, chinchillas, coyotes, raton-laveurs et même des chats et des chiens pour que leur fourrure finisse en accessoires de mode.
Des photos de l’action sont disponibles ici, ici, ici, ici, ici, ici et ici [crédit photo : Pause Végan].
« Le Printemps prétend que l’une de ses valeurs d’entreprise consiste à assumer la responsabilité de son rôle vis-à-vis de la société et de l’environnement, cependant l’enseigne continue de vendre des articles en fourrure volée à des animaux torturés dans son magasin phare, le Printemps Haussmann à Paris, ainsi que sur son site internet », déclare Mimi Bekhechi, vice-présidente de PETA pour l’Europe. « La fourrure n’a pas sa place dans la mode d’aujourd’hui et il est grand temps que le Printemps se mette dans l’air du temps. »
Des enquêtes sur l’industrie de la fourrure ont révélé que des animaux étaient confinés à l’étroit dans des cages grillagées, insalubres et sans aucun aménagement. Beaucoup souffrent de graves blessures non traitées, et le stress de la captivité pousse parfois les animaux à l’automutilation. À la fin de leur vie de calvaire, ils sont généralement tués par gazage, empoisonnement, électrocution ou noyade. Cette industrie est si cruelle qu’elle est interdite en France.
Des centaines d’autres entreprises ont déjà arrêté la fourrure, y compris des grands magasins partout dans le monde comme Selfridges, Holt Renfrew, Harvey Nichols, Max Mara, Saks Fifth Avenue, David Jones, Neiman Marcus et bien d’autres. En tant qu’entreprise qui valorise son attitude pionnière, il est grand temps que le Printemps se mette à la page et PETA demande à toute personne choquée par la décision du groupe de continuer à vendre de la fourrure de l’interpeller via sa pétition en ligne.
PETA, dont la devise dit notamment que « les animaux ne nous appartiennent pas et [que] nous n’avons pas à les utiliser pour nos vêtements » s’oppose au spécisme, l’idéologie postulant une fausse supériorité de l’humain sur les autres animaux. Pour plus d’informations, rendez-vous sur PETAFrance.com ou suivez-nous sur Facebook, X ou Instagram.
Contact :
Anissa Putois ; [email protected]
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