Une activiste habillée de fourrure « ensanglantée » brandit un « cadavre de renard » devant le Printemps

Posté le par Caroline C

Paris – « Printemps : STOP à la fourrure »
Ce matin, le Boulevard Haussmann a été le théâtre d’une action marquante menée par PETA pour sensibiliser le public à la cruauté de l’industrie de la fourrure. Devant l’entrée du grand magasin Printemps, une militante a attiré tous les regards. Portant un imposant manteau de fourrure taché de « sang », elle tenait dans ses mains une « dépouille ensanglantée » de renard, symbolisant les animaux sacrifiés pour leur peau.

À ses côtés, deux autres militantes brandissaient des pancartes aux messages percutants tels que « MORT à vendre », dénonçant la vente d’articles en fourrure encore autorisée par le groupe. Par cette protestation, PETA lance sa campagne publique appelant le groupe à cesser d’autoriser la vente d’articles en fourrure.

Malgré de nombreuses demandes de PETA, Printemps s’obstine à faire figurer dans ses rayons des marques qui utilisent de la fourrure dans leurs collections malgré le fait que l’association a partagé à maintes reprises les atrocités que subissent des renards, lapins, chinchillas, coyotes, raton-laveurs et même des chats et des chiens pour que leur fourrure finisse en accessoires de mode.

@Pause Vegan

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L’industrie de la fourrure, une cruauté systémique

L’industrie cruelle de la fourrure, cause chaque année la mort de millions d’animaux dans des conditions atroces, exploitant leur peau à des fins commerciales.

Des enquêtes approfondies menées dans l’industrie de la fourrure ont mis en lumière des pratiques d’une cruauté alarmante envers les animaux. Les conditions de vie des animaux captifs dans ces élevages sont abominables. Ils sont confinés dans des cages étroites, grillagées et insalubres, sans le moindre aménagement pour répondre à leurs besoins physiques ou psychologiques.

Ces conditions entraînent des souffrances insoutenables. Beaucoup d’animaux souffrent de blessures graves, souvent non traitées, ce qui les condamne à une douleur constante. Le stress intense dû à la captivité et au manque de stimulation pousse fréquemment les animaux à adopter des comportements d’automutilation, témoignant d’une profonde détresse psychologique.

À l’issue de cette vie de calvaire, les méthodes d’abattage employées sont particulièrement brutales. Les animaux sont généralement tués par gazage, empoisonnement, électrocution ou noyade, des procédés qui ajoutent une dernière dose de souffrance à leur existence déjà marquée par la douleur et la négligence.

Face à une telle cruauté, de nombreux pays ont pris des mesures pour interdire ou restreindre l’industrie de la fourrure. En France, cette industrie est désormais interdite, marquant une avancée significative pour le bien-être animal. Cette décision reflète une prise de conscience croissante au sein de la société, qui rejette les pratiques cruelles et privilégie des alternatives éthiques et durables.

Il est grand temps que le Printemps se mette à la page

Des centaines d’autres entreprises ont déjà abandonné la fourrure, telles que Selfridges, Holt Renfrew, Harvey Nichols, Max Mara, Saks Fifth Avenue, David Jones, Neiman Marcus et bien d’autres. En tant qu’entreprise qui se revendique pionnière et innovante, il est grand temps que le Printemps évolue en adéquation avec les attentes éthiques actuelles. PETA appelle toutes les personnes choquées par la décision du groupe de continuer à commercialiser de la fourrure à faire entendre leur voix en signant la pétition en ligne :