Reims : PETA appelle « Copain comme cochon » à cesser de servir son homonyme à sa clientèle

Le 15 janvier 2025

Reims : PETA appelle « Copain comme cochon » à cesser de servir son homonyme à sa clientèle

Reims – En ce mois du Veganuary, PETA a envoyé une lettre au restaurant rémois « Copain comme cochon », suggérant à la maison d’honorer plutôt que de tuer son homonyme en retirant les plats à base de cochon de son menu.

« Le nom de votre restaurant est on ne peut plus juste : les cochons sont des animaux sensibles et joueurs, qui développent des amitiés entre eux et avec des humains. Il est inquiétant que des animaux que nous considérons comme pouvant être ‘copains’ sont réduits à des bouchées de chair sur vos tables », écrit PETA dans sa lettre. « Aucun cochon ne va volontairement à la mort – et la réalité violente et sanglante de l’abattoir n’est pas quelque chose que vous voudriez dans l’esprit des clients qui s’apprêtent à dîner chez Copain comme cochon. »

Des enquêtes bouleversantes tournées dans des élevages et abattoirs français de cochons révèlent des conditions cruelles et une maltraitance généralisée envers ces animaux doux, curieux, sociables et intelligents. En France 23.5 millions de cochons sont élevés et abattus chaque année, et 95 % d’entre eux sont élevés en système intensif, dans des bâtiments surpeuplés, sur caillebotis et sans paille. Les porcelets sont retirés à leur mère bien trop jeune, soumis à des mutilations, souvent privés de soins, engraissés puis envoyés à l’abattoir, où ils sont asphyxiés dans des puits de CO2 ou suspendu la tête en bas et égorgés.

« Nous sommes ravis de constater que Copain comme cochon fait déjà figurer à son menu des options goûteuses sans viande : en ce mois du Veganuary, lors duquel les restaurateurs et professionnels de l’agroalimentaire en France et partout dans le monde se tournent vers une alimentation plus éthique, écologique et saine, vous avez l’opportunité d’épargner et de célébrer les cochons (et les autres animaux, tant que nous y sommes) en ne servant plus leur chair et en privilégiant des recettes végétales, qui ne font souffrir personne. » conclut la lettre de l’association.

PETA, dont la devise dit notamment que « les animaux ne nous appartiennent pas et [que] nous n’avons pas à les utiliser pour notre nourriture » s’oppose au spécisme, l’idéologie qui postule une fausse supériorité des humains sur les autres animaux. Pour plus d’informations, rendez-vous sur PETAFrance.com ou suivez les dernières actualités de l’association sur FacebookX ou Instagram.

Contact :

Anissa Putois ; [email protected]

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