Une grande victoire pour les animaux !
En réponse au lobbying de PETA, Commission Européenne a décidé la semaine dernière que des méthodes alternatives à l’expérimentation animale allaient désormais être utilisées pour la plupart des tests de toxicité des coquillages, ce qui va sauver des dizaines de milliers d’animaux d’une mort atroce dans ces expériences.
La chair des coquillages (moules, huîtres …) peut contenir des toxines que l’on retrouve aussi dans les algues consommées par ces animaux. De sévères intoxications alimentaires peuvent se déclencher par l’ingestion de ces toxines, c’est pourquoi les autorités imposent des tests en masse des coquillages destinés à la consommation humaine.
Les méthodes avec animaux, habituellement utilisées pour identifier ces poisons, sont hideusement cruelles. Les souris souffrent terriblement : convulsions, chute de la température corporelle et paralysies sont banales. Si deux souris sur trois meurent sous 24h après avoir reçu (en piqûre) des cellules de crustacés, le test est considéré comme positif. En 2004, dans le seul Royaume-Uni, 6, 468 animaux on été utilisés pour ce type de tests, et des milliers d’autres les ont également subis dans le monde entier.
Les groupes de pression de PETA Europe, travaillant comme délégation d’une équipe internationale se consacrant à abolir ces tests, ont découvert qu’une loi récemment adoptée en Europe avait fait de ce test de la souris le test de référence pour l’une des toxines, et ceci alors que des méthodes sans animaux internationalement reconnues existent.
En adoptant cette loi, l’Union Européenne a donc bafoué une autre de ses lois sur l’expérimentation animale, qui dit qu’une méthode n’utilisant pas d’animaux doit être systématiquement préférée à une expérimentation animale à chaque fois que cela est possible.
La semaine dernière, après avoir fait du lobbying auprès des parlementaires européeens, PETA a été informée que l’Union Européenne avait décidé de changer cette loi sur ces expériences et d’imposer des méthodes sans animaux.
Cette victoire signifie donc que le test de la souris ne pourra plus être utilisé pour tester les trois types de toxines présents dans les crustacés. PETA continuera à lutter pour qu’encore plus de méthodes sans animaux soient adoptées, et à faire pression sur la Commission Européenne et autres organismes du monde entier pour définitivement enterrer le test de la souris.