De nouvelles révélations montrent des chiens en grande souffrance dans un laboratoire financé par le Téléthon
DE NOUVELLES RÉVÉLATIONS MONTRENT DES CHIENS EN GRANDE SOUFFRANCE DANS UN LABORATOIRE FINANCÉ PAR LE TÉLÉTHON
PETA demande la fin des expériences cruelles sur les beagles, les golden retrievers et les autres chiens pour la dystrophie musculaire
Paris – Pour la première fois, PETA a obtenu une vidéo d’enquête sur les chiens du laboratoire de neurobiologie de l’École nationale vétérinaire d’Alfort servant aux expériences financées par l’AFM-Téléthon. Ces chiens naissent atteints de dystrophie musculaire, maladie qui leur inflige une dégradation musculaire handicapante et douloureuse. La dystrophie musculaire (DM) – y compris sous sa forme particulièrement aigüe, la dystrophie musculaire de Duchenne (DMD) – fait des ravages sur leur corps et certaines fonctions vitales sont sévèrement atteintes : les chiens luttent pour marcher, déglutir et même respirer.
PETA appelle l’association AFM-Téléthon à cesser de financer ces expériences cruelles sur les animaux, et à ne soutenir que des projets de recherche modernes et sans animaux. L’organisation demande également à l’École nationale vétérinaire d’Alfort de passer à des méthodes de recherche éthiques. La vidéo a été confiée à PETA par Animal Testing, une association française dédiée aux enquêtes sur les expériences pratiquées sur les animaux.
« Des décennies d’expériences douloureuses sur des générations de chiens affaiblis et souffrants ne sont pas parvenues à donner le jour à un remède ni même à un traitement capable de faire reculer la dystrophie musculaire chez l’humain », déclare Dr. Alka Chandna, experte responsable de la surveillance des laboratoires pour PETA États-Unis. « On appelle à un arrêt immédiat de ces expériences cruelles et inutiles ainsi qu’à un soutien accru à la recherche sans animaux, plus prometteuse. »
Dans la vidéo, le visage de l’un des chiens est couvert de vomi car les muscles de son œsophage ne lui permettent plus de déglutir correctement. De la bave coule de la bouche des chiens dont les muscles de la mâchoire ne fonctionnent plus bien. Selon un employé du laboratoire, certains finissent complètement invalides avant même d’avoir atteint l’âge de 6 mois, et la moitié d’entre eux meurent avant l’âge de 10 mois. Certains ne peuvent plus s’alimenter et doivent être nourris au moyen d’une sonde, qui débouche dans leur estomac. Ceux qui survivent assez longtemps développent des problèmes cardiaques. L’un des employés a admis ceci : « La beagle, j’aimerais pas être à sa place. La souffrance, elle est réelle. ». D’ailleurs, « C’est sûr que si on […] montre nos chiens myopathes ça risque de leur faire perdre beaucoup d’argent. », admet l’un des responsables de l’ENVA.
PETA constate qu’il existe des limites évidentes qui empêchent d’appliquer aux humains les résultats d’expériences menées sur les chiens. Dans le même temps, des techniques de pointe, comme l’utilisation de cellules souches issues de patients atteints de DMD pour développer des remèdes ciblés, le développement de méthodes de culture de cellules de muscle humaines saines qui pourraient être transplantées à un patient atteint de DM ainsi que la création d’outils d’évaluation de médicaments adaptés aux humains ont conduit au développement de thérapies plus prometteuses.
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