Pour la première fois, des plaintes sont déposées contre des employés de l’industrie de la laine pour maltraitance

Des employés filmés en train de battre, piétiner et frapper des moutons avec des tondeuses électriques dans un atelier de tonte australien

Paris – Dans cette affaire marquante, un tondeur a plaidé coupable pour cruauté envers les animaux pour la première fois dans l’histoire de l’Australie. Les quatre plaintes déposées contre l’accusé, originaire de Lucindale, font suite aux révélations d’une enquête de PETA États-Unis qui montre des employés australiens de l’industrie de la laine en train de frapper des moutons à la tête avec des tondeuses électriques, les battre et leur marcher sur la tête et le cou.

À la suite d’une enquête de « Agriculture Victoria », le directeur des poursuites pénales de l’État a déposé plainte contre cet homme, qui s’est présenté vendredi dernier à la cour de magistrature d’Horsham. Il a reçu l’interdiction de travailler dans la tonte ou d’être en charge d’animaux de ferme pendant deux ans, et a été condamné à payer 500$ à la RSPCA (Royal Society for the Prevention of Cruelty to Animals).

A l’issu de cette enquête, six tondeurs ont été condamnés ; les cinq autres seront jugés l’an prochain. Jusqu’à 40 employés supplémentaires étaient considérés comme personnes d’intérêt rien que dans l’état de Victoria.

« Cela ne fait aucun doute que la maltraitance volontaire et gratuite envers les animaux a été chose courante dans l’industrie de la laine en Australie », déclare Mimi Bekhechi, directrice des programmes internationaux de PETA. « Ceci sert d’avertissement pour tous les tondeurs qui maltraiteraient des moutons ou qui autoriseraient d’autres à le faire : vous risquez des poursuites pénales. »

Les preuves exhaustives comprennent des enregistrements de 235 incidents filmés uniquement dans l’état de Victoria, ainsi que plus de 40 pages de plaintes légales officielles. Selon un des enquêteurs, qui a attendu en vain qu’un des responsables de l’élevage intervienne et demande un meilleur traitement des animaux, « Il n’y a rien de plus difficile que d’être témoin de maltraitance et de savoir que ceux qui sont en mesure de les éviter ne feront rien pour que cela cesse ».

PETA, dont la devise déclare notamment que « les animaux ne nous appartiennent pas et nous n’avons pas à les utiliser comme vêtements » encourage les consommateurs à choisir des matières qui ne proviennent pas d’une souffrance effroyable.

Pour plus d’informations sur la cruauté inhérente à l’industrie de la laine, consultez PETAFrance.com

 

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