Les cirques avec animaux interdits dans une commune de Lorraine grâce à une militante de PETA

LES CIRQUES AVEC ANIMAUX INTERDITS DANS UNE COMMUNE DE LORRAINE GRÂCE À UNE MILITANTE DE PETA
Les cirques qui exploitent cruellement des animaux sauvages sont bannis de Hussigny-Godbrange

Hussigny-Godbrange – La commune d’Hussigny-Godbrange, situé dans le Grand Est à la frontière avec le Luxembourg, a récemment voté une délibération pour faire interdire les cirques avec animaux sauvages sur son territoire. Elle rejoint ainsi plusieurs communes en Lorraine qui ont pris cette décision favorable – dont Hayange, Joeuf, Puttelange-aux-Lacs et Capavenir Vosges – et près de 50 communes en France.

Cette décision progressiste a été initiée par l’action d’une militante locale et membre de PETA, Julie Navickas, et fait partie de la campagne de PETA, qui encourage ses membres et sympathisants à demander l’interdiction des cirques avec animaux sur le territoire de leur commune en mairie. Peu de temps après avoir fait sa demande, Mme Navickas a reçu une réponse officielle : l’interdiction a été votée à la majorité en conseil municipal dans sa commune d’Hussigny-Godbrange, où les arts du cirque sans animaux prisonniers font déjà partie du paysage, puisque des ateliers de découverte et d’initiation s’y tiennent chaque semaine.

« Le vent tourne contre les cirques qui exploitent des animaux, les détenant dans des cages sinistres où ils n’ont d’autre choix que de vivre, dormir, manger et se soulager dans le même espace minuscule dont ils ne sortent que pour accomplir des numéros inconfortables, non naturels et parfois dangereux » explique Cyril Ernst, porte-parole de PETA France. « Nous félicitons la commune d’Hussigny-Godbrange, ainsi que Mme Navickas pour sa détermination, et encourageons les autres communes de France à prendre la même décision en faveur des animaux ».

PETA – dont la devise dit notamment que « les animaux ne nous appartiennent pas et [que] nous n’avons pas à les utiliser pour notre divertissement » – rappelle que les animaux dans les cirques subissent parfois des méthodes de dressage violentes : certains sont battus, fouettés, électrocutés ou privés de nourriture pour les forcer à apprendre des tours. La frustration et le stress liés à ces conditions de vie font qu’ils développent souvent des comportements névrotiques anormaux et répétitifs – ils hochent la tête, se balancent d’une patte à l’autre ou tourne constamment en rond.

La Fédération des vétérinaires d’Europe rappelle également que la place des animaux n’est pas dans les cirques, car selon elle : « Les besoins des mammifères sauvages ne peuvent être satisfaits dans un cirque itinérant, en particulier quant aux conditions de vie et à la possibilité d’exprimer des comportements normaux ».

PETA demande au grand public de ne pas acheter de billets pour les cirques avec animaux et encourage les personnes souhaitant s’engager contre la maltraitance de ces animaux à contacter leur mairie à ce sujet.

Pour plus d’informations, rendez-vous sur PETAFrance.com.

 

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