La chambre des députés tchèque vote l’interdiction de l’élevage d’animaux à fourrure : PETA salue cette avancée pour les animaux
Mise-à-jour : l’interdiction des élevages d’animaux pour la fourrure a été confirmée par un vote au Sénat et sera effective en 2019.
Aujourd’hui, la chambre des députés tchèque a adopté un projet de loi qui rend illégaux tous les élevages d’animaux à fourrure dans le pays à partir de 2019. Cela correspond aux attentes de la société tchèque qui, à 83 %, est favorable à cet amendement portant sur la loi sur le bien-être animal. Cette loi sauvera 20 000 visons et renards chaque année d’une vie entière passée derrière le grillage d’une cage et d’une mort violente par gazage ou électrocution.
S’il reste à espérer que le Sénat approuvera cette loi progressiste, cette décision montre que les jours de la violente industrie de la fourrure sont comptés en Europe.
Récemment, le Bundestag (le parlement fédéral allemand) a adopté une loi qui conduira – du fait du rehaussement des normes encadrant la détention des animaux – à la fermeture dans les années à venir des cinq élevages de visons restants dans le pays. Ainsi, le nombre de pays où l’élevage d’animaux à fourrure est toujours autorisé ou pratiqué ne cesse de diminuer. Au cours de ces dernières années, l’interdiction de la production de fourrure a été adoptée par les Pays-Bas, la Slovénie, la Croatie, le Japon et la Macédoine. Une interdiction est attendue en Bosnie-Herzégovine en 2018. Récemment – et alors que la Wallonie a elle aussi pris cette décision – le ministre flamand du bien-être animal a annoncé qu’il allait proposer une loi pour mettre fin aux élevages producteurs de fourrure dans cette autre région de la Belgique. Dans des pays comme la Grande Bretagne, l’Autriche et la Suisse, ces élevages n’existent plus depuis des années grâce à des interdictions ou des normes de captivité trop élevées.
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