Victoire ! les taureaux ne seront plus tués lors de corridas dans les îles Baléares
Grâce en partie à la mobilisation de milliers de sympathisants de PETA Royaume-Uni, le parlement des îles Baléares – dont font partie Majorque, Minorque et Ibiza – a voté l’instauration de nouvelles régulations sur la tauromachie. Il sera maintenant illégal de tuer les taureaux ou de les blesser avec des épées, poignards ou toute autre arme dans l’arène.
Cette décision fait suite à une lettre signée par 21 827 sympathisants bienveillants de PETA Royaume-Uni et du travail sans relâche d’associations de protection animale sur place, telles qu’AnimaNaturalis. Les nouvelles restrictions proscriront également l’utilisation de chevaux dans l’arène et limiteront la durée de chaque « combat » à 10 minutes.
Lors d’une corrida, le taureau est poignardé à répétition au cou, au dos et sur les flancs avec des banderilles, des lances et des poignards, son sang se déversant au sol. L’animal sans défense est terrifié et en proie à des douleurs immenses, mais il ne peut s’échapper. Enfin, le matador le tue d’un coup d’épée. Cette pratique barbare devrait être entièrement interdite dans toute société civilisée. En France, la corrida a été radiée du Patrimoine immatériel national et deux sondages récents montrent que 73 pour cent des Français sont favorables à la suppression des corridas avec mise à mort des taureaux et que 75 pour cent des habitants des départements « taurins » y sont totalement opposés. Il est grand temps que la tauromachie soit proscrite en France.
En Espagne, en Octobre 2016, la Cour constitutionnelle du pays – tentant désespérément de sauver l’industrie de la corrida, en faillite – a annulé l’interdiction sur les corridas en Catalogne (entrée en force en 2010), affirmant que les régions autonomes n’avaient pas la capacité juridique de proscrire la tauromachie. Neus Munté, porte-parole du gouvernement catalan, avait déclaré à l’époque que son gouvernement « lutterait… pour s’assurer que cette annulation n’ait aucun effet pratique ». En proposant des règles si strictes qu’elles signifient la fin de la corrida telle qu’elle est actuellement, les îles Baléares, une autre région autonome en Espagne, sont en passe d’accomplir la même chose.