Plus de 30 000 personnes demandent à Monoprix de cesser de vendre des homards vivants
PLUS DE 30 000 PERSONNES DEMANDENT À MONOPRIX DE CESSER DE VENDRE DES HOMARDS VIVANTS
Des milliers de militants se sont joints à PETA pour appeler l’enseigne à faire cesser le supplice de ces « marchandises ».
Paris – Répondant à l’appel de PETA, 30 235 personnes ont contacté Monoprix pour demander à l’enseigne de prendre une décision éthique d’arrêter d’offrir des homards vivants à la vente. Vu l’intérêt grandissant des consommateurs pour le bien-être animal, ces nombres ne vont certainement que s’accroître.
Cette immense mobilisation fait suite aux images diffusées le mois dernier par PETA, dévoilant la manière cruelle dont les magasins Monoprix « stockent » ces crustacés.
Dans des photos on voit des homards vivants entassés dans des boîtes en carton, et on les voit languissant dans des bassins dépourvus du moindre aménagement, les pinces ligotées, dans une vidéo. Cela alors qu’il a été prouvé que les crustacés sont des êtres sensibles et intelligents, capables de souffrir tout comme nous.
« Le fait que plus de 30 000 personnes se soient jointes à nous pour appeler l’enseigne à en finir avec cette cruauté envoie un signal clair à Monoprix que le bien-être de ces animaux est extrêmement important aux yeux du grand public », dit Cyril Ernst, porte-parole de PETA France. « De nombreux consommateurs sont attristés et choqués par la souffrance de ces animaux et nous encourageons donc Monoprix à faire un pas dans le bon sens en cessant la vente de homards vivants, cruelle et inacceptable. »
À l’air libre, ces homards sont lentement asphyxiés et leur calvaire peut durer plusieurs jours, l’accumulation des toxines dans leur corps leur infligeant de la souffrance. Même lorsqu’ils sont enfermés dans des viviers, ces crustacés, qui peuvent parcourir 160 kilomètres par an dans la nature, sont réduits à l’immobilité et leurs pinces, qu’ils utilisent pour creuser, se nourrir et communiquer à l’aide de signaux complexes, sont fermement ligotées. Les images vidéos montrent même un homard, immobile, à qui il manque une pince.
Après avoir vécu ce calvaire dans les rayons de Monoprix, ces crustacés – qui pourraient vivre plus de 150 ans s’ils n’étaient pas arrachés à leur milieu naturel pour le profit – sont achetés par des clients et bien souvent ébouillantés vivants. Parfois, l’on peut entendre le bruit de leurs pinces tenter désespérément de s’agripper à la paroi de la casserole pour fuir cette mort atroce. Dans la revue scientifique Nature, le biologiste de la vie marine Gordon Gunter qualifie cette mise à mort de « torture inutile ».
PETA – dont la devise dit notamment que « les animaux ne nous appartiennent pas et [que] nous n’avons pas à les utiliser pour la nourriture » – appelle les consommateurs à se joindre à l’association pour demander à Monoprix d’arrêter de vendre des homards vivants.
Pour en savoir plus, rendez-vous sur PETAFrance.com.
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