La Place de l’Opéra inondée de « Clean tags » pour demander une Fashion Week sans fourrure
Durant la Fashion Week de Paris qui commence aujourd’hui, PETA a pris la place de l’Opéra d’assaut avec une campagne de Clean tag dénonçant la cruauté de la fourrure jusque sous les pieds des passants. Le sol de la Place de l’Opéra est parsemé du message suivant : « NON A LA FOURRURE » et d’une image montrant un coyote pris au piège. Cet affichage au marquage propre – qui consiste à taguer un message au sol en le « nettoyant » au jet d’eau – rappelle que la fourrure est une matière cruellement obtenue qui salit les défilés de mode.
Les animaux capturés dans la nature, tels que des coyotes, se retrouvent pris au piège dans des mâchoires d’acier dans lesquelles ils peuvent se retrouver coincés pendant des heures voire des jours. Parfois – et en particulier lorsqu’ils ont des petits à nourrir – ils tentent désespérément de se ronger les membres afin de s’échapper. Partout dans le monde, y compris en France, les animaux élevés pour leur fourrure sont confinés à l’étroit dans des cages répugnantes et exigües avant d’être gazés, de recevoir des décharges électriques, ou d’être matraqués à mort. Une enquête récemment tournée dans les élevages à fourrure en Finlande, a révélé des renards engraissés pour atteindre un poids énorme et dangereusement malsain, afin de produire plus de peau et gagner plus d’argent.
La production de fourrure est également une des industries les plus néfastes pour l’environnement : la fourrure est imbibée de substances chimiques dangereuses comme le formaldéhyde et le chrome, qui peuvent polluer les sources d’eau potable et avoir des conséquences désastreuses sur la santé des ouvriers traitant les fourrures et de la population environnante.
« La plupart des consommateurs savent à quel point la fourrure animale est cruelle, provoquant la mort de milliers d’êtres sensibles. PETA rappelle aux créateurs de mode qu’avec toutes les matières véganes, élégantes et novatrices disponibles de nos jours, il est grand temps de cesser de parader des peaux mortes sur les podiums ».
Grâce en partie au travail de PETA, de plus en plus de créateurs proscrivent la fourrure animale de leurs collections, tels que Stella McCartney, Armani et The Kooples, entre autres, et il est grand temps que cette « matière » cruelle et toxique soit bannie des podiums.