Excellente nouvelle : ASOS ne vendra plus de mohair, de soie, de cachemire, ni de plumes
L’enquête inédite diffusée par PETA sur l’industrie méconnue du mohair a incité plus de 150 marques internationales dont Zara, Gap, H&M, Esprit, Uniqlo, et tout récemment en France, Promod, Camaïeu et Monoprix, à se défaire de cette matière cruelle.
Aujourd’hui c’est au tour d’ASOS, plateforme internationale de vente de mode en ligne, de les rejoindre. L’entreprise – qui vend des articles de mode de plus de 850 marques, ainsi que ses propres vêtements et accessoires – va même plus loin, puisqu’elle a confirmé auprès de PETA Royaume-Uni qu’elle bannira le cachemire, la soie, le duvet et les plumes sur la totalité de son site d’ici fin janvier 2019.
« PETA félicite ASOS pour sa prise de position progressiste qui s’inscrit dans l’intérêt croissant pour le bien-être animal que l’on voit aujourd’hui dans le secteur de la mode »
Grâce aux campagnes de PETA sur la fourrure, le cuir, la laine et le duvet, entre autres, les consommateurs font évoluer l’industrie de la mode en appelant les créateurs et les marques à abandonner les matières animales, et à les remplacer par des alternatives sans cruauté.
Chaque année, les industries du mohair, du cachemire, du duvet et de la soie exploitent d’innombrables chèvres, oies, canards et vers à soie, et provoquent chez ces êtres sensibles une souffrance abominable et inutile. La vidéo d’enquête de PETA Asie montre des chèvres élevées pour le mohair hurlant de douleur après s’être fait mutiler les oreilles avec des tenailles. Les tondeurs, qui sont payés au volume et non à l’heure, travaillent rapidement et sans prendre de précautions, blessant et coupant les chèvres pendant la tonte. Des employés recousent ensuite les plaies sommairement au fil et à l’aiguille, sans administrer de traitement contre la douleur.
Les chèvres de Cachemire, qui sont élevées par millions en Chine et en Mongolie, ont besoin de leur laine pour les protéger du froid glacial. Mais elles sont tondues plusieurs fois par an, et nombre d’entre elles meurent de l’exposition aux températures extrêmes.
La plupart du duvet provient d’oiseaux qui sont victimes des industries de la viande et du foie gras. Ils sont maintenus fermement au sol par des employés qui leur arrachent les plumes par poignées, pendant qu’ils hurlent de détresse et de douleur.
Pour produire la soie, les vers à soie sont ébouillantés ou gazés vivants dans leurs cocons. Il faut en tuer environ 6600 pour fabriquer un seul kilo de soie.
Aujourd’hui, il existe une variété inouïe et continuellement en expansion de matières véganes, qui sont parfois impossible à différencier de leurs contreparties en peaux animales. Elles sont souvent aussi plus durables, plus confortables et bien moins nocives pour l’environnement.