Ce sont les animaux qui ont un réel besoin de protection
La Confédération Française de la Boucherie (CFBCT) a adressé cette semaine une lettre au ministre de l’Intérieur demandant au gouvernement d’intervenir pour « protéger » la profession.
Il serait plus à propos de parler des individus qui ont un réel besoin de protection : les millions de vaches, cochons, poules et autres animaux qui sont confinés, mutilés et massacrés pour finir sur l’étalage des bouchers. Malgré des vidéos d’enquêtes révélant leurs souffrances quotidiennes, ces êtres sensibles continuent de subir des atrocités, desquelles il est véritablement urgent de les protéger.
Nous sommes une association pacifiste, qui prône la non-violence, et nous n’excusons donc aucun acte violent. Cependant, l’impatience vis-à-vis de progrès à grande échelle trop lents à advenir et de la frustration causée par la situation de blocage au niveau législatif, qui motivent ces actes, peuvent se comprendre.
Tous les jours, des porcelets sont arrachés à leurs mères (qui, elles, sont confinées si étroitement qu’elles ne peuvent ni se retourner ni prendre soin de leurs petits) pour se faire castrer, rogner les dents et couper la queue, le tout sans traitement antidouleur.
Des vaches sont inséminées de force et à répétition, de jeunes agneaux sont suspendus et égorgés, des poulets se font épointer le bec au fer rouge, entassés par milliers dans des hangars puis, à l’abattoir, sont plongés dans un bain électrifié avant d’être tués.
Les mœurs et les goûts changent et il est grand temps que ceux qui travaillent dans l’industrie de la chair animale se reconvertissent vers une production alimentaire non-violente, sans cruauté ni cadavres.
Rappelons donc que les véritables victimes de violence dans l’industrie de la viande sont les animaux exploités pour leur chair, et qu’il est urgent de faire cesser la cruauté à leur encontre en faisant la transition vers une alimentation sans produits issus de leur souffrance.