Jean-Michel Cousteau demande l’interdiction de la reproduction des cétacés captifs
Le célèbre océanographe Jean-Michel Cousteau, fils de l’explorateur Jacques-Yves Cousteau, prend la parole pour les orques et dauphins prisonniers des parcs marins de France et demande à François de Rugy d’interdire la reproduction des cétacés en captivité. Dans sa lettre, il appelle le nouveau ministre de la transition écologique et solidaire à agir de toute urgence, afin d’épargner une vie misérable à toute une nouvelle génération d’orques et de dauphins.
Credit : Fronteiras do Pensamento
« Ayant eu la chance de pouvoir observer les orques dans l’océan, où elles méritent toutes de vivre, je vous contacte pour vous demander de prendre un nouvel arrêté interdisant la reproduction des cétacés en captivité », écrit Jean-Michel Cousteau dans sa lettre ouverte à François de Rugy. « Un énorme bond en arrière a eu lieu lorsque le Conseil d’État a annulé l’arrêté du 3 mai 2017, et il vous revient d’agir urgemment pour que celui-ci n’ait été que temporaire. »
En effet, les animaux intelligents que sont les orques et les dauphins continuent de languir dans les bassins des parcs marins de France, comme le Marineland d’Antibes, Planète Sauvage et le Parc Astérix.
L’explorateur, environnementaliste et fondateur de l’association Ocean Futures Society poursuit sa lettre en passant en revue les capacités cognitives de ces animaux – qui ressentent la douleur, la peur, la joie, tissent des liens affectifs et peuvent faire l’expérience du déchirement d’une perte ou d’une séparation – et en soulignant à quel point il est cruel de les contraindre à nous divertir en captivité.
« Il est grand temps de reléguer la captivité des orques au passé, et non d’en faire une partie tragique de notre futur, » conclut-il. « Les Françaises et Français qui se soucient du bien-être des animaux marins – et il y en a de plus en plus – attendent avec impatience votre réponse sur cette question d’importance majeure. »
Dans leur milieu naturel les orques vivent en moyenne 80 ans, partagent des liens familiaux complexes et nagent près de 200 kilomètres par jour, alors qu’en captivité, ils n’ont d’autre choix que de tourner en rond dans d’étroits bassins en béton et sont forcés d’exécuter des numéros pour de la nourriture.
Ces êtres sensibles, fascinants et extrêmement intelligents ne méritent pas d’être emprisonnés et exhibés pour le divertissement, et il est urgent de mettre fin à leur calvaire.
Rejoignez l’appel de Jean-Michel Cousteau
Agissez vous aussi pour les orques et les dauphins prisonniers de lugubres bassins en France en signant notre pétition, qui demande à François de Rugy de prendre un nouvel arrêté pour épargner les souffrances de la captivité aux futures générations de cétacés.