Journée mondiale du bonheur : soyez heureux, soyez végans !
En cette journée mondiale du bonheur, ce mercredi 20 mars, rappelons une belle vérité énoncée par l’auteur, docteur en génétique, et moine bouddhiste Matthieu Ricard : « Le vrai bonheur ne peut être construit qu’en évitant de causer de la souffrance à autrui, » qui donne ensuite le conseil suivant, « donc devenez comme moi végan ».
Il avance que la condition d’un bonheur durable est de faire preuve de compassion envers tous les êtres, y compris les animaux.
Mais le fait de consommer les êtres sensibles que sont les vaches, les cochons, les poules et les autres animaux qui ont le malheur de finir dans nos assiettes soutient les industries qui les maltraitent et les massacrent pour le profit.
La viande, le lait et les œufs sont issus du malheur d’êtres sensibles
Chaque année, des milliards d’animaux sont victimes de notre appétit. Les industries de la viande et de la pêche massacrent ces individus en masse pour satisfaire le goût de certains humains pour la chair. Ces animaux – qui tiennent à leur vie tout autant que vous et moi – sont confinés dans des cages, des stalles étroites ou des hangars insalubres et surpeuplés pendant l’intégralité de leur courte vie. Ils sont ensuite parqués et envoyés à l’abattoir.
Pour produire le lait ainsi que ses produits dérivés, de douces vaches sont inséminées de force tout au long de leur vie (écourtée par ce calvaire) et chaque veau leur est enlevé peu après sa naissance, afin que le lait qui lui est destiné soit vendu aux consommateurs. La plupart d’entre eux passeraient joyeusement aux quantités de laits, fromages, crèmes et autres « laitages » végétaux facilement disponibles aujourd’hui s’ils étaient au courant de la torture physique et morale subie par d’innombrables mères et leurs petits, qui sont aussi attachés l’un à l’autre qu’une maman humaine l’est à son bébé.
Mais les jeunes veaux sont isolés, engraissés puis envoyés à l’abattoir pour finir en blanquette. Leurs mères, une fois leurs corps épuisés après qu’elles aient été exploitées toute leur vie comme des « machines à lait », ne sont plus jugées rentables – souvent dès l’âge de 4 à 6 ans, alors qu’elles vivraient normalement jusqu’à environ 20 ans – et subissent un transport à l’étroit vers leur destination finale, où elles sont suspendues à l’envers et égorgées, certaines alors qu’elles sont de nouveau gestantes.
Enfin, la majorité des poules exploitées pour produire des œufs en France sont enfermées dans des cages en batterie, et même les poules élevées en « plein air » vivent entassées par milliers dans des hangars. Tous les poussins mâles, inutiles à l’industrie, sont étouffés, gazés ou broyés à mort peu après leur venue au monde. Rien de joyeux à cela.
Notre santé et celle de notre planète
La consommation de viande, d’œufs et de produits laitiers ne fait pas seulement du mal aux animaux, mais est également dangereuse pour notre santé puisqu’elle augmente le risque de souffrir de maladies cardio-vasculaires, de diabète, d’obésité et de certains types de cancers – un double-malheur.
Rappelons également l’impact dévastateur que l’élevage a sur l’environnement : déforestation, érosion des sols, perte de biodiversité, pollution des cours d’eau et émissions de gaz à effet de serre en si grande quantité que les industries qui élèvent des animaux contribuent largement au réchauffement climatique. Soulignons aussi l’immense quantité de céréales qui sert à engraisser les animaux tués pour être consommés, plutôt qu’à nourrir les personnes souffrant de famine partout dans le monde.
Le bonheur des animaux
Si l’on prend le temps de les observer et de se renseigner à leur sujet, on se rend compte que les animaux injustement élevés pour leur chair où leurs sécrétions sont des individus sensibles, complexes et dotés d’une personnalité propre à chacun, qui font preuve d’une intelligence étonnante et sont capables de ressentir des émotions au même titre que nous. Pour n’en citer qu’une poignée d’exemples : les vaches ressentent et exhibent même des signes physiques de « l’effet Euréka », la joie et l’excitation éprouvée lorsque l’on résout un problème, les cochons aiment jouer et éprouvent du plaisir à coopérer entre eux, et les poules ressentent le bonheur et l’empathie, selon des experts, scientifiques et éthologues.
En cette Journée du bonheur, étendons notre considération envers les animaux qui souffrent dans les élevages et les abattoirs alors qu’ils ne demandent qu’à vivre en paix, tout comme nous. Faites dès maintenant la transition vers une alimentation végane, nous avons tous à y gagner.