Victoire : Johnson & Johnson met fin à de cruels tests lors desquels des animaux manquent de se noyer

Le 28 mars 2019

VICTOIRE : JOHNSON & JOHNSON MET FIN À DE CRUELS TESTS LORS DESQUELS DES ANIMAUX MANQUENT DE SE NOYER

L’entreprise renonce au test cruel et controversé de nage forcée après un dialogue avec PETA États-Unis

Paris – Après des discussions avec PETA États-Unis, la société Johnson & Johnson a annoncé qu’elle n’aura plus recours au test de nage forcée, une expérience qui a été largement discréditée par des experts, dans laquelle des souris, des rats et parfois d’autres petits animaux sont placés dans des récipients remplis d’eau desquels ils ne peuvent s’échapper. Ils y sont forcés de nager sans répit pour éviter de se noyer. La société s’est engagée à ne plus utiliser ce test à l’avenir ni dans ses propres laboratoires ni dans des laboratoires externes.

En s’engageant à ne plus faire usage de ce test, Johnson & Johnson rejoint l’entreprise AbbVie, et PETA États-Unis appelle maintenant les sociétés Bristol-Myers Squibb, Eli Lilly et Pfizer à faire de même.

Johnson & Johnson et d’autres expérimentateurs ont affirmé que le test de nage forcée pouvait servir de modèle pour étudier la dépression chez les animaux et qu’il pouvait être utilisé pour tester l’efficacité de nouveaux médicaments contre la dépression, mais d’autres scientifiques le réfutent. Les scientifiques de PETA États-Unis ont étudié des rapports publiés et ont trouvé que le fait de livrer des animaux à leur sort dans des récipients d’eau de cette façon permettait de prédire les effets d’un médicament sur l’humain encore moins pertinemment qu’un simple tirage au sort. Les animaux utilisés dans ces tests essaient désespérément de s’échapper en tentant d’escalader les parois des récipients ou même en plongeant sous l’eau à la recherche d’une sortie. Ils se débattent frénétiquement, essayant de garder la tête hors de l’eau. Finalement, la plupart commencent à flotter.

« Johnson & Johnson a fait le bon choix en mettant fin au test de nage forcée, qui est non seulement un exemple de mauvaise science, mais est également extrêmement cruel », déclare Dr Emily Trunnell, neuroscientifique de PETA Etats-Unis. « PETA appelle Eli Lilly, Pfizer et Bristol-Myers Squibb à suivre l’exemple éclairé et le sens des affaires de cette entreprise, et cesser de faire subir cette terreur aux animaux. »

L’année dernière, Janssen, filiale de Johnson & Johnson, a publié un article décrivant comment s’effectuait chez eux un test de nage forcée sur des souris ayant reçu une injection de toxine. Des articles sur le même sujet avaient été précédemment publiés par des auteurs affiliés à ces deux entreprises en 2016, 2015, 2013, 2008, 2007 et 2006.

PETA, dont la devise dit notamment que « les animaux ne nous appartiennent pas et [que] nous n’avons pas à les utiliser pour nos expériences », s’oppose au spécisme, une idéologie qui postule la supériorité de l’humain sur les autres animaux afin d’en justifier l’exploitation. Pour plus d’informations, rendez-vous sur PETAFrance.com.

 

#