Des végans font griller un « chien » sur un BBQ pour dénoncer le spécisme
Le 23 août 2019
DES VÉGANS FONT GRILLER UN « CHIEN » SUR UN BBQ EN PLEIN PARIS
La veille de la Journée mondiale pour la fin du spécisme, l’action saisissante de PETA rappelle que, lorsqu’il s’agit de leur capacité à souffrir et de leur intérêt à vivre, un cochon n’est pas bien différent d’un chien
Paris – Une scène pour le moins étrange s’est déroulée aujourd’hui au Champ de Mars : plusieurs militants de PETA ont grillé un « chien » sur un barbecue, sur lequel une bannière proclamait « Chien ou cochon : quelle différence ? Devenez végan ! ». Ils distribuaient également des pamphlets explicatifs et tenaient des pancartes déclarant « Tous les animaux comptent. Devenez végan ! ».
En cette veille de la Journée mondiale pour la fin du spécisme, il s’agissait d’interpeller les passants quant au fait qu’aucun être ne mérite d’être tué pour notre consommation et de les inviter à étendre leur compassion à tous les animaux.
Des photos de l’action sont disponibles ici, ici, ici, ici et ici.
« En ce qui concerne leur capacité à souffrir et à ressentir la peur et la douleur, un chien n’est pas bien différent d’un cochon, d’un poulet ou d’une vache », déclare Marie-Morgane Jeanneau, porte-parole de PETA France. « Nous demandons à quiconque se sentant écœuré par l’idée de manger de la viande de chien de remettre en question sa consommation d’autres animaux et de faire la transition vers une alimentation végane, respectueuse de tous. »
En pleine saison de barbecues estivaux, rappelons que chaque animal qui finit sur le grill était un individu intelligent, sensible et qui voulait vivre. Des études ont démontré que les cochons ont des capacités cognitives égales et dans certains cas supérieures aux chiens, mais à cause de la manière spéciste par laquelle les différentes espèces sont catégorisées, les cochons subissent des pratiques qui seraient illégales si les victimes étaient des chiens. Dans l’industrie de la viande, les jeunes porcelets se font couper la queue et castrer sans traitement antidouleur. À l’abattoir, ils sont suspendus la tête en bas et égorgés, souvent alors qu’ils sont encore conscients.
Avec la quantité d’alternatives à la viande disponibles, il est aujourd’hui plus facile que jamais d’avoir une alimentation variée et délicieuse sans soutenir le massacre d’animaux.
PETA, dont la devise dit notamment que « les animaux ne nous appartiennent pas et [que] nous n’avons pas à les utiliser pour notre nourriture » s’oppose au spécisme, l’idéologie qui postule la supériorité de l’humain sur les autres animaux afin de justifier de les traiter comme s’ils n’étaient que des marchandises.
Pour plus d’informations, rendez-vous sur PETAFrance.com.
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