Victoire historique ! La Californie devient le premier État à interdire la vente de fourrure
Il s’agit en effet d’une victoire historique. L’État de Californie a adopté plusieurs projets de lois favorables aux animaux, appuyés de longue date par PETA États-Unis, et la dernière ne concerne ni plus ni moins que l’interdiction de produire et de vendre de la fourrure.
La Californie interdit la vente et la fabrication d’articles en fourrure neuve
Ceci est sans précédent : la Californie vient de devenir le premier État à interdire la vente et la fabrication de nouveaux articles en fourrure. Ce projet de loi fortement soutenu par PETA Etats-Unis est attendu depuis des années, et permettra enfin d’épargner à d’innombrables animaux l’agonie d’être torturés, électrocutés et dépecés vivants. Aujourd’hui, les consommateurs tournent le dos à la fourrure, dont la production est – en plus d’être atrocement cruelle – également néfaste à l’environnement et toxique pour la santé.
Il n’est pas surprenant, en réalité, que la Californie adopte une telle position contre la fourrure. En 2011, West Hollywood est devenue l’une des premières villes américaines à instaurer une telle interdiction. (C’était après que le conseil municipal ait été bombardé d’appels, de lettres et de courriels de soutiens de PETA, tant locaux qu’extérieurs à la ville, l’exhortant à adopter cette mesure.) En 2017, Berkeley a fait de même. Puis vint San Francisco en mars 2018, lorsque le Conseil des superviseurs de la ville a voté à l’unanimité l’interdiction de la fourrure. Sans oublier que, quelques mois plus tard, Los Angeles est devenue la plus grande ville américaine à interdire la vente de fourrure à la suite des efforts incessants de PETA. Maintenant c’est au tour de la Californie, qui devient ainsi le premier État américain à prendre cette décision. Cette nouvelle loi entrera en vigueur en janvier 2023 et s’appliquera à tous les nouveaux vêtements, sacs à main et chaussures en fourrure.
Cette prise de position louable des autorités californiennes élargit cependant l’écart avec la France, qui continue d’autoriser l’élevage d’animaux pour la fourrure. L’heure est à la compassion, et il est grand temps que le gouvernement agisse pour épargner aux animaux ces atroces souffrances à laquelle la société moderne est explicitement opposée – aujourd’hui 84% de la population française estime que la France doit interdire l’élevage d’animaux pour leur fourrure. Signez notre pétition pour mette fin au cauchemar de ces animaux :
La Californie interdit la vente de peau d’alligator et de crocodile
Peu de temps avant, en septembre dernier, la Californie interdisait la vente de peau de crocodile et d’alligator. La Californie a techniquement interdit la vente de ces peaux en 1970, mais l’industrie des peaux exotiques s’y oppose depuis lors pour empêcher son entrée en vigueur. Pas plus tard que cette année, ces groupes d’intérêts particuliers, dont le ministère de la Faune et des Pêches de la Louisiane, ont tenté de faire adopter trois projets de loi de l’Assemblée qui auraient continué à retarder l’interdiction. Mais PETA États-Unis, Social Compassion in Legislation et d’autres groupes ont obtenu l’appui de leurs partisans pour envoyer des milliers de courriels et de tweets, l’appui de célébrités, l’intervention d’experts en reptiles et la mobilisation des défenseurs des animaux pour protéger cette législation vitale, qui est finalement devenue loi. L’interdiction tant attendue entrera en vigueur le 1er janvier 2020.
L’élan contre l’utilisation de peaux exotiques s’intensifie. De nombreux grands designers et marques, dont Chanel, Arcadia Group (propriétaire de Topshop), Diane von Furstenberg, H&M, L Brands (propriétaire de Victoria’s Secret), Nike, PUMA, bebe, Stella McCartney et Victoria Beckham, refusent que leurs créations comportent des peaux exotiques.
Il est grand temps pour les autres grands noms de la mode, tel que Louis Vuitton, de suivre ces excellents exemples et de s’accorder aux mœurs actuelles, de plus en plus opposées à la souffrance animale. Aucun sac, portefeuille, ni autre article « de luxe » ne vaut une telle souffrance. Signez dès maintenant notre pétition appelant LVMH, la maison mère de Louis Vuitton, à se défaire des matières cruelles que sont les peaux exotiques :
La Californie a aussi interdit l’utilisation des animaux sauvages dans les cirques !
L’opposition du public à l’exploitation des animaux à des fins de divertissement est plus forte qu’elle ne l’a jamais été. Suite aux lois d’Hawaï, de l’Illinois, de New York et du New Jersey, une loi californienne passée en février dernier interdit l’utilisation de la plupart des animaux dans les cirques. Les législateurs de Californie reconnaissent ainsi qu’aucun éléphant ne devrait être enchaîné dans un parking, qu’aucun tigre ne devrait être mis en cage dans une remorque exiguë et qu’aucun chameau ne devrait être fouetté pour exécuter des tours.
Pour forcer les animaux sauvages à exécuter des numéros, les dresseurs de cirque peuvent les maltraiter avec des fouets, des colliers étrangleurs, des muselières, des aiguillons électriques et d’autres outils douloureux. Pendant le transport, ils sont gardés dans des cages exiguës et sales, dans lesquelles ils sont contraints à manger, boire, dormir, défèquer et uriner au même endroit. Ces animaux – poussés à bout par des années de mauvais traitements, de coups et de confinement – peuvent attaquer leurs dresseurs ou le public.
Certains cirques, comme celui d’André-Joseph Bouglione, s’adaptent aux choix compatissants du public en s’affranchissant complètement des animaux. Mais certains forcent encore les animaux à faire des tours déroutants sous la menace de la douleur et de la peur. Pourtant interdite dans une vingtaine de pays de l’Union européenne, la captivité des animaux dans les cirques itinérants impose à des milliers d’animaux une existence misérable en France. Joignez-vous à nous pour demander à ce que ceci ne soit plus possible en France, faites entendre votre voix et signez notre pétition adressée au président de la République :
Mettons fin à la détention des animaux sauvages dans les cirques