Un lanceur d’alerte révèle comment des rats ont été broyés vivants dans un grand laboratoire d’expérimentation
Un lanceur d’alerte d’un laboratoire Charles River a fourni à PETA Royaume-Uni une déclaration stipulant que l’entreprise est responsable de la mort de rats par broyage, par administration de doses excessives de substances chimiques – les poussant à s’auto-mutiler – et d’autres actes atroces.
Après que PETA Royaume-Uni ait porté plainte auprès du Home Office britannique, l’établissement a fait l’objet d’une enquête officielle et a été sanctionné !
L’expérimentation animale est une sale affaire et les Laboratoires Charles River sont l’un des plus grands colporteurs de souffrance et de mort au monde, qui fournirait un animal sur deux utilisé dans des expériences, et serait donc responsable de la douleur, de la peur et de la détresse de la moitié des animaux détenus en laboratoire à travers le monde.
L’entreprise, qui a la réputation mondiale d’enfreindre les lois sur le bien-être animal, a un établissement à Evreux, où des chercheurs peuvent volontairement exposer des animaux à des radiations potentiellement dangereuses, leur introduire des tubes au fond de la gorge et appliquer des substances chimiques sur leur peau et leurs yeux.
Selon le lanceur d’alerte, les atrocités suivantes se sont déroulées sur le site de l’entreprise d’Elphinstone en Écosse :
- Des rats ont été broyés vivants dans des compresseurs à ordures
Des boîtes contentant entre 100 et 120 rats vivants, y compris des femelles enceintes, qui avaient été récemment livrés au site et jetés négligemment, ont été déplacés par chariot élévateur dans le compresseur à ordures puis placés à l’intérieur. Le compresseur a été activé, infligeant une mort d’une violence sans nom : entre 50 et 54 rats ont été broyés vivants, et ultérieurement les employés ont tué les survivants en leur brisant le cou.
- Des rats ont reçu des doses excessives lors de tests d’inhalation
Des rats ont été utilisés pour des tests d’inhalation dans lesquels ils étaient enfermés dans des tubes pendant six heures et forcés d’inhaler un gaz toxique. L’inhalation de ce gaz peut causer des nausées, vomissements, faiblesses musculaires, céphalées et des troubles émotionnels, et en forte concentration il peut entraîner une confusion mentale, des troubles de la vue, des tremblements musculaires, une cyanose et des convulsions. Cinq rats ont été soumis par erreur à une dose supérieure à la dose maximum autorisée. En conséquence, la douleur qu’ils ont subie était d’un tel niveau qu’ils se sont rongés leurs propres membres. Une femelle en détresse s’est rongée un orteil entier d’une de ses pattes avant.
- Des rats ont reçu de mauvaises compositions de test
Les expérimentateurs ont administré la mauvaise dose d’un composé à des rats qui étaient utilisés pour une étude sur le cancer. Le technicien responsable du dosage pour les rats aurait mal lu l’étiquette. Malgré cette erreur, l’expérience a continué et seuls les standards de procédure ont été modifiés.
- L’évasion d’une souris découverte après cinq jours
Il a été rapporté qu’une souris s’était échappée de sa cage. La dernière fois qu’on a pu confirmer la présence de la souris dans sa cage était cinq jours avant la découverte que celle-ci avait disparu. La souris n’a jamais été retrouvée. Cet incident montre que les vérifications quotidiennes n’ont pas été correctement conduites.
Chacun des exemples ci-dessus soulève des problèmes d’incompétence flagrante, une faible qualité de soins et un total mépris de la vie.
Les animaux ne sont pas des outils de laboratoire inanimés
Aucun animal ne mérite d’être imprudemment drogué, gazé, jeté ou découpé pour la « science ». Tous les animaux ressentent la douleur et la peur, et leurs instincts primaires irrépressibles sont d’être libres et de protéger leur propre vie, et non d’être enfermés dans une petite cage de laboratoire.
Il est essentiel que toute action contre les Laboratoires Charles River soit proportionnelle à la souffrance que les animaux ont subie dans cet établissement. PETA Royaume-Uni appelle le Home Office britannique à révoquer immédiatement la licence de l’entreprise leur permettant d’infliger la douleur, la misère et la mort à des animaux et d’investir leurs fonds dans la nouvelle vague de recherche qui est efficace et pertinente pour l’humain, et qui ne nécessite pas d’animaux.
Comment agir ?
Aidez à mettre fin aux cruelles expériences sur les souris, les rats et les autres animaux :