Le Prince Albert, remis du coronavirus, sommé d’interdire les cirques animaliers à Monaco
Soulagé d’apprendre le bon état de santé du Prince Albert de Monaco qui s’est remis du nouveau coronavirus, PETA lui a envoyé une lettre pour lui demander d’adapter le célèbre Festival du cirque qui a lieu chaque année dans la principauté, pour en faire un évènement sans animaux.
Des experts en conviennent, la pandémie que nous vivons actuellement est d’origine animale, tout comme le SRAS, les grippes porcine et aviaire, la maladie dite de la « vache folle », ou encore le MERS (syndrome respiratoire du Moyen-Orient) qui peut s’avérer mortel et qui est causé par un type de coronavirus transmis de l’animal à l’humain par le contact avec des chameaux.
Par ailleurs, des études ont montré que les lieux où sont détenus des animaux sauvages sont des foyers pour toute sortes de bactéries et pathogènes, dont l’E. coli et la salmonelle. Selon le comité de santé et de sécurité du Royaume-Uni, ceux-ci peuvent se propager aux humains par contact direct et même indirect avec les animaux et causer de nombreux troubles de santé graves.
« Le fait de confiner des animaux de diverses espèces, de les transporter et de les exhiber au grand public est une opportunité pour les maladies émergentes et pour des crises sanitaires de l’envergure de celle que nous vivons actuellement », explique la lettre. « C’est pourquoi je vous demande aujourd’hui, à une époque où la priorité est aux précautions sanitaires, de vous engager pour la sécurité de la population monégasque, en interdisant les cirques animaliers. »
Le danger des cirques animaliers
En plus de la souffrance physique et psychologique que subissent ces animaux, le fait de les tenir captifs dans de telles conditions peut devenir un danger pour le public, comme l’ont prouvé de nombreux incidents où des animaux ont attaqué leurs dompteurs ou présenté un danger pour les spectateurs.
Jo-Anne McArthur / One Voice
Une cruauté d’un autre temps
Confiner et exhiber des animaux dans les cirques est extrêmement cruel et n’a pas lieu d’être. Dans les cirques, ces êtres intelligents et sensibles passent le plus clair de leur temps enfermés dans des cages et des wagons de transport ou entravés par des chaînes. Ils peuvent subir un dressage violent pour les forcer à exécuter des numéros inconfortables et parfois dangereux. Des enquêtes montrent des animaux battus, fouettés, privés de nourriture, attachés par le cou ou dans d’autres positions douloureuses et subissant des électrochocs et d’autres violences.
Le Festival international du Cirque de Monte-Carlo attirera tout autant, voire plus de spectateurs s’il remplace son exploitation d’animaux par des numéros d’acrobates et d’artistes – se produisant volontairement et par amour du cirque, et non par peur d’être battus – des spectacles de son et de lumière, des hologrammes, et tout autre innovation créative et reflétant les convictions contemporaines des spectateurs.
La cruauté des cirques animaliers n’a pas lieu d’être dans une société civilisée, surtout lorsqu’elle pose également un risque sanitaire important à la population.
Rejoignez PETA en demandant la fin de l’emprisonnement des animaux sauvages dans les cirques :