Des milliers de poissons morts ; une campagne PETA souligne l’hypocrisie de la fédération de pêche
Le 20 août 2020
Des milliers de poissons morts ; une campagne PETA souligne l’hypocrisie de la fédération de pêche
L’affiche rappelle que la pêche est si cruelle qu’on ne la ferait jamais subir à un chat – alors pourquoi à un poisson ?
Les Ardennes – Après la découverte de milliers de poissons morts à la surface de l’Aisne, et une plainte déposée par la fédération de pêche des Ardennes – dont les membres auraient préféré pouvoir tuer ces poissons eux-mêmes – PETA sensibilise sur la sentience des poissons. Par le biais d’une affiche choc, montrant un chaton la babine trouée par un hameçon, l’association demande aux pêcheurs : « Vous ne feriez pas ça à un chat. Pourquoi le faire à un poisson ? ».
Au-delà d’une catastrophe écologique récriée par la Fédération de pêche des Ardennes, cet événement est l’histoire tragique d’individus – chacun doté d’une personnalité distincte et tous capables de souffrir – qui ont perdu la vie de manière terrifiante et douloureuse. La fédération de pêche a ainsi bien raison de porter plainte contre le présumé coupable, un site dont les eaux usagées se déversent dans les environs, mais il est temps pour la fédération de se rendre compte que la vie de ces poissons a une valeur intrinsèque. Comme le déclare la célèbre océanologue Dr Sylvia Earle : « Chacun de ces poissons est un individu à part entière ».
« Les poissons sont des animaux sensibles et intelligents qui n’existent pas pour servir de cibles faciles à des pseudo-défenseurs de la nature sadiques qui prétendent se soucier du milieu aquatique », déclare Marie-Morgane Jeanneau, porte-parole de PETA France. « Il est temps de reconnaître que transpercer un poisson pour le pêcher est tout aussi inhumain que d’hameçonner un chaton. »
PETA, dont la devise dit notamment que « les animaux ne nous appartiennent pas et [que] nous n’avons pas à les utiliser pour notre nourriture ni pour nos divertissements » et qui s’oppose au spécisme, l’idéologie basée sur une fausse supériorité des humains sur les autres animaux afin de justifier de les faire souffrir et d’imposer des distinctions illogiques entre les espèces, rappelle que les poissons sont des êtres sociaux qui peuvent se montrer joueurs et affectueux, sont astucieux, savent se servir d’outils et sont dotés d’une excellente mémoire et d’une grande capacité d’apprentissage. Leurs bouches sensibles sont pleines de terminaisons nerveuses, et ceux qui sont libérés après avoir été transpercés au hameçon meurent souvent de leurs blessures ou du fait que leur revêtement extérieur protecteur a été endommagé pendant la manipulation par le pêcheur.
Pour plus d’information, rendez-vous sur PETAFrance.com.
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