10 raisons pour lesquelles le lait est un vrai cauchemar
En cette Journée du lait rappelons quelques points essentiels encore trop souvent ignorés sur les dessous mystérieux de la production de lait animal :
1. Achat de lait = abattage d’un veau
Contrairement à ce que peuvent penser certains enfants (ainsi qu’une proportion aberrante de la population française adulte) les pis des vaches ne se remplissent pas de lait de manière arbitraire (comme ça, pouf, par magie). Tout comme les femmes humaines et tous les autres mammifères, les vaches doivent accoucher pour produire du lait.
2. C’est arracher son bébé à une maman
Ainsi, la production de lait implique la séparation douloureuse d’une mère et de son veau. Leurs petits sont pris à leur mères peu de temps après la naissance. Les jeunes femelles rentrent dans le même cycle infernal d’insémination, de mise bas et de déchirement traumatisant que leurs mères tandis que les jeunes mâles, inutiles à l’industrie, sont massacrés pour faire du veau.
3. Maltraitance des animaux, maltraitance des éleveurs
Les vaches sont dociles, paisibles et douces. Oui, mais, comme toute mère à qui on tente d’enlever son enfant, elles peuvent devenir violentes. C’est le cas de cette mère en deuil, qui s’est fait retirer son veau et est plus que prête à faire usage de ses 600 kilos de masse et de muscle pour empêcher le petit de la copine de subir le même sort. Pensez-y en mangeant votre yaourt : un fermier s’est fait tabassé par trois vaches furieuses pour ce Yoplait.
4. Boire du lait va à l’encontre du féminisme
On ne peut pas se dire féministe tout en buvant du lait de vache (ni de chèvre, ni de brebis…). Maintenir une femelle dans une « cage de contention », l’inséminer de force et à répétition en lui insérant un tube un métal pour qu’elle mette bas à un petit qui lui sera enlevé : c’est l’appropriation violente de son système reproducteur et c’est tout sauf féministe.
5. Comme voler son biberon à un bébé
Le lait de vache est destiné… au veau. Et oui, c’est élémentaire, mais trop de consommateurs passent à côté de cette simple réalité. Le lait d’une vache, gras et riche, sert à transformer un petit veau tout mignon en un immense bovidé pesant une tonne. Il n’est totalement pas adapté aux Homo sapiens que nous sommes. Laissons le lait de vache aux veaux, cela va de soi.
6. Le lait c’est casse-pieds (et casse-hanches)
Démystifions le mythe du lait : Le calcium contenu dans le lait n’est pas facilement assimilé par notre organisme. Au contraire, l’excès d’acidité provoqué par la consommation de viande et de produits laitiers décalcifie les os et renforce ainsi le phénomène d’ostéoporose. Le lait de vache semblerait aussi induire une forte résistance à l’insuline, prémisse du diabète, et les protéines qu’il contient sont responsables de malabsorption intestinale et d’une mauvaise assimilation des vitamines B et minéraux. Nous tuons et maltraitons donc des êtres sensibles pour consommer leurs sécrétions, bien que celles-ci mettent notre santé en danger : Tragique ironie du sort.
7. Lactalis Attacks !
Nous humains sommes les seuls à boire le lait d’une autre espèce. Réfléchissons-y vraiment : nous confinons, inséminons, et exploitons des femelles d’une autre espèce que la nôtre pour mettre leur lait en bouteille et le boire. N’est-ce pas complètement surréaliste quand on y pense ? Tout droit sorti d’un film d’horreur de science-fiction.
8. Un bon verre de… lait de caniche ?
Et puis quitte à consommer les sécrétions mammaires d’un autre mammifère, pourquoi se limiter aux vaches, aux chèvres et aux brebis : pourquoi l’idée de consommer du lait de chien, par exemple, est-elle si répugnante ?
9. Il est temps de lâcher prise
Non seulement buvons-nous le lait d’une autre espèce (qui ne nous est pas adapté), mais nous buvons ce lait maternel en tant qu’adulte ! L’attachement maternel, ça cesse d’être mignon à un certain âge. Mais sautons carrément l’étape du milieu pendant qu’on y est…
10. Du pus, du moisi et de la gélatine
Dans l’industrie laitière, la traite mécanique provoque fréquemment des mastites (inflammation du pis) chez les vaches. Ainsi, le lait animal peut parfois contenir du pus ainsi que des traces d’antibiotiques. Le beurre est constitué de la matière grasse du lait tandis que la crème fraîche est obtenue en ensemençant du lait cru de cultures de lactobacilles. Pas franchement appétissant.
Le fromage, quant à lui, n’est rien de plus que du lait coagulé (on appelle ça le caillage) à l’aide de présure, une enzyme issue de l’estomac des veaux. Certains fromages contiennent de la moisissure (et même des larves vivantes pour certaines variétés). Les produits allégés (fromages à tartiner, mousses, yaourts, etc.) sont parfois composés de gélatine (couenne, peau, os, tendons…) pour remplacer la matière grasse, et… non vraiment arrêtons-nous là.
11. Sevrons-nous du lait animal une fois pour toute
Il est vachement facile de laisser les produits laitiers hors de notre assiette, en privilégiant les délicieuses alternatives saines qui sont facilement disponibles aujourd’hui. Référez-vous à notre Guide du végan en herbe gratuit pour plus d’informations sur une alimentation sans sécrétions mammaires de bovidé, sans pus, sans antibiotiques et sans cruauté.