Aujourd’hui, PETA a interpellé Hermès sur la cruauté des peaux exotiques
Derrière chaque sac en peau d’autruche, de crocodile ou d’alligator, il y a des vies brèves, des privations et des morts violentes. C’est le message qu’une représentante de PETA États-Unis a apporté aujourd’hui à l’assemblée générale annuelle d’Hermès, dans le but d’appeler le groupe à cesser d’utiliser les peaux exotiques pour ses sacs, bracelets de montres, chaussures et autres accessoires.
PETA a publié une enquête vidéo révélant les cruautés qui ont cours dans les plus grandes entreprises d’abattage d’autruches au monde, y compris le fournisseur exclusif des peaux destinées à la fabrication des sacs Birkin d’Hermès. Les images ont révélé que les jeunes oiseaux étaient placés dans de sinistres et insalubres parcs d’engraissement avant d’être entassés dans des camions les transportant à l’abattoir, où ils recevaient des décharges électriques et étaient égorgés. Peu après, alors que leurs corps étaient encore chauds, leurs plumes leur étaient arrachées et ils étaient dépecés et démembrés.
Dans une autre enquête diffusée par PETA dans l’industrie des peaux de reptiles au Texas et au Zimbabwe, les conditions atroces dans lesquelles des alligators et des crocodiles étaient élevés et tués pour les sacs de « luxe » Birkin et Kelly et pour des bracelets de montre sont dévoilées. Dans un élevage du Texas qui fournissait des peaux à une tannerie appartenant à Hermès, des alligators étaient forcés de vivre dans de l’eau fétide dans des hangars sombres et malsains, avant que leurs nuques soient coupées au couteau et que des tiges en métal soient insérées dans leurs crânes pour tenter de détruire leurs cerveaux, souvent alors qu’ils étaient encore pleinement conscients.
Au même moment, une action organisée avait lieu devant le magasin d’Hermès situé rue du Faubourg Saint-Honoré à Paris, un des magasins emblématiques de la marque.