Avec ou sans contrôle vidéo, les abattoirs tuent
On en parle partout dans les journaux, pourtant le contrôle vidéo qui a été voté par les députés de l’Assemblée Nationale n’est qu’une expérimentation. Elle ne sera peut-être pas votée par le Sénat et de toute façon, elle ne protégera pas les animaux des maltraitances qu’ils subissent au quotidien dans les élevages industriels et dans les abattoirs. De plus, il aurait fallu que les images de vidéosurveillance soient accessibles à tous, et pas seulement aux responsables des abattoirs, les mêmes qui ont déjà largement démontré leur incapacité à appliquer des règles pourtant minimales.
Comme Paul McCartney l’a déclaré, « si les abattoirs avaient des murs en verre, nous serions tous végétariens ».
En effet, si les consommateurs pouvaient voir la violence et la terreur que subissent des individus sensibles abattus pour leur chair, la majorité d’entre eux cesserait de soutenir cette industrie cruelle. Ces êtres intelligents et sensibles sont élevés par milliers dans des cages ou des hangars sombres et insalubres. Bien souvent, ils subissent des mutilations douloureuses – castration et coupe à vif des queues des cochons, débecquage des poules – et ne voient jamais la lumière du jour, jusqu’au moment où ils sont emmenés à l’abattoir pour être tués de manière violente, parfois alors qu’ils sont pleinement conscients lorsque l’étourdissement est raté ou qu’il n’est même pas pratiqué.
Le meilleur moyen de s’assurer du bien-être des animaux est de ne pas les manger. Et pour cela, rien de mieux que de commander votre Guide du végan en herbe gratuit.