Ce que la démission de Nicolas Hulot nous apprend sur la cause animale en France
Le Ministre de la transition écologique et solidaire a démissionné ce matin, citant une impuissance à introduire de véritables changements due, entre autres, à « la présence des lobbyistes dans les cercles du pouvoir », et soulignant une responsabilité « collective et sociétale ».
La décision de Nicolas Hulot, et les raisons qui la motivent, confirment ce que nous savons déjà : que rien ne vaut d’attendre que les transformations urgemment nécessaires pour les animaux et l’environnement soient mises en place par le gouvernement. Le meilleur moyen d’enclencher un véritable changement dans ce sens est d’agir nous-mêmes, en tant que consommateur et au niveau de nos choix quotidiens.
En effet, l’élevage d’animaux pour l’alimentation est, selon les Nations Unies, « un des deux ou trois facteurs contribuant le plus aux problèmes environnementaux les plus sérieux », dont la pollution de l’air et de l’eau, la déforestation, la destruction d’écosystèmes et la mise en danger d’espèces sauvages.
Nicolas Hulot le rappelle lui-même :
« La planète est en train de devenir une étuve, nos ressources naturelles s’épuisent, la biodiversité fond comme neige au soleil. »
Et se désole :
« Je ne comprends pas que nous assistions à la gestation d’une tragédie bien annoncée dans une forme d’indifférence »
Nous le savons maintenant, la production de produits animaliers est responsable de plus d’émissions de gaz à effets de serre que la totalité du secteur des transports. La consommation de viande et d’autres produits issus de l’exploitation animale est ainsi intimement liée au réchauffement climatique.
Expliquant sa démission, l’ancien ministre met l’accent sur l’influence démesurée et néfaste des lobbys des secteurs qui exploitent les animaux, raison pour laquelle des problématiques sociétales majeures, telles que le bien-être animal, l’environnement et la santé, sont reléguées à l’arrière-plan politique :
« On avait une réunion hier à l’Elysée sur la chasse, et j’ai découvert la présence d’un lobbyiste qui n’était pas invité. C’est symptomatique de la présence des lobbyistes dans les cercles du pouvoir. C’est un problème de démocratie. Qui a le pouvoir ? Qui gouverne ? »
Agissons au niveau individuel
« J’espère que mon départ provoquera une profonde introspection de notre société sur la réalité du monde. »
Sa démission souligne l’impuissance politique à agir tangiblement sur ces sujets d’importance majeure. Il nous revient de lutter contre le dérèglement climatique et d’agir pour épargner à des milliards d’animaux les souffrances et la mort violente que leur réserve l’industrie agro-alimentaire.
Enclenchons un changement positif à notre niveau dès aujourd’hui en faisant des choix quotidiens écologiques et respectueux des animaux. C’est surtout en tant que consommateur que chacun de nous peut exercer une influence non négligeable sur les industries agro-alimentaires.
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